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30 novembre 2010 | Gisèle Bolduc
Mise à jour : 20 avril 2023
Cinq chaires de recherche du Canada ont été renouvelées au cours de la dernière année à l’Université INRS. Ce renouvellement témoigne de l’excellence et de la pertinence des travaux menés par les titulaires de ces chaires, qui sont considérés comme des leaders scientifiques dans leur domaine respectif. « Grâce aux 5,2 millions de dollars versés par le Programme des chaires de recherche du Canada, l’INRS pourra poursuivre des recherches d’excellence et soutenir la formation d’une relève hautement qualifiée dans des secteurs stratégiques pour l’avenir de notre société comme les études urbaines, la santé, les nanotechnologies et la photonique ultrarapide », précise le directeur général, monsieur Daniel Coderre.
Chaire de recherche du Canada sur l’urbanité, l’insécurité et l’action politique
Titulaire : Julie-Anne Boudreau, professeure au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS
L’équipe de la professeure Julie-Anne Boudreau contribue à faire avancer les connaissances sur les relations état-citoyen en milieu urbain. En plus d’étudier des sources d’insécurité émanant des changements urbains, des gangs de rue et des événements climatiques extrêmes, elle élabore de nouveaux outils méthodologiques pour trouver des solutions plus adaptées aux nouvelles réalités des villes comme l’économie informelle, la diversité et la mobilité. (Financement de 500 000 $ sur 5 ans)
Chaire de recherche du Canada en plasmas appliqués aux technologies de micro et de nanofabrication
Titulaire : Mohamed Chaker, professeur au Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS
L’équipe du professeur Mohamed Chaker vise une meilleure compréhension des processus physiques impliqués dans les sources avancées de plasmas, qui sont au cœur de nombreuses applications industrielles en raison de leurs propriétés uniques. Elle met à profit son expertise en matière de couches minces ou de nanoparticules pour fabriquer de nouveaux dispositifs radiofréquences et photoniques ou développer des applications électrochimiques. (Financement de 1,4 M$ sur 7 ans)
Chaire de recherche du Canada sur les maladies infectieuses bactériennes
Titulaire : Charles M. Dozois, directeur intérimaire du Centre INRS–Institut Armand-Frappier
Le professeur Dozois et son équipe cherchent à comprendre les interactions entre les bactéries pathogènes, responsables d’infections humaines et animales, et leurs hôtes. Ils travaillent à identifier et à caractériser les gènes des bactéries et des hôtes, exprimés lors de l’infection. Utilisant l’analyse de la transcription des gènes in vivo, la génétique moléculaire, la microbiologie et l’immunologie, cette recherche a pour objectif d’identifier de nouvelles cibles ou des mécanismes de défense de l’hôte pour prévenir les infections bactériennes. (Financement de 500 000 $ sur 5 ans)
Chaire de recherche du Canada en photonique ultrarapide appliquée aux matériaux et aux systèmes
Titulaire : Jean-Claude Kieffer, directeur du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS
Le professeur Jean-Claude Kieffer et son équipe mettent au point des outils basés sur les technologies laser ultrarapides (sources de lumière et de particules), dans le but de mieux comprendre les systèmes complexes et les propriétés de la matière. Ils développent également une gamme de technologies médicales radicalement nouvelles pour des diagnostics et des thérapies plus performants et moins traumatiques. (Financement de 1,4 M$ sur 7 ans)
Chaire de recherche du Canada en neuro-immunovirologie
Titulaire : Pierre Talbot, professeur au Centre INRS–Institut Armand-Frappier
Les recherches menées par l’équipe du professeur Pierre Talbot visent à élucider les mécanismes par lesquels le coronavirus humain peut causer des maladies neurologiques dégénératives comme la sclérose en plaques, les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer. Pour confirmer ce lien, cette équipe de l’INRS procède notamment à la caractérisation de déterminants cellulaires et viraux de la biologie de ce virus et son adaptation au système nerveux. Ultimement, ces travaux permettront d’élaborer des stratégies novatrices de prévention, de diagnostic et d’intervention pour ces terribles maladies. (Financement de 1,4 M$ sur 7 ans)
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