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L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) adopte une nouvelle Politique de placement du fonds de dotation axée sur le développement durable.
Lors de sa 473e réunion tenue le 28 septembre 2021, le conseil d’administration de l’INRS a modifié sa stratégie de placement pour l’année 2021-2022. Les modifications à la Politique consistent à inclure au fonds de dotation des investissements responsables, c’est-à-dire des investissements qui excluent toutes compagnies faisant l’exploitation ou l’exploration de réserves prouvées ou probables d’énergies fossiles.
La totalité des fonds de dotation seront gérés en fonction de ces orientations écoresponsables. Ainsi, le comité de placement de l’INRS a procédé à l’engagement de deux nouveaux gestionnaires de portefeuille, dont un gestionnaire d’obligations vertes, donc des obligations soutenant des projets environnementaux qui favorisent le financement d’une économie sobre en carbone. Le deuxième gestionnaire s’est vu confié le mandat de gestion du portefeuille d’actions d’entreprise ne produisant pas d’énergie fossile.
Des investissements canadiens et québécois
De plus, un seuil de 60 % des fonds sera investi dans des entreprises canadiennes, dont un minimum de 15 % dans des entreprises ayant une place d’affaires principale au Québec. Cela vise à promouvoir de façon plus importante la détention de titres d’entreprises québécoises.
« Ces changements viennent arrimer notre stratégie d’investissement à nos valeurs et à notre mission de développement du Québec. En plus de tous les efforts qui sont investis en recherche par notre communauté étudiante et professorale, en matière d’environnement, on montre ici un engagement institutionnel concret pour favoriser le développement durable et la prospérité des entreprises d’ici. »
Claude Arbour, directeur de l’administration de l’INRS
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