- Octrois de recherche
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Nous contribuons au développement économique, social et culturel du Québec.
21 juin 2023 | Myriam Castonguay
Mise à jour : 13 juillet 2023
Eric Déziel et Philippe Constant reçoivent un financement de Génome Québec pour propulser leurs travaux sur le génome.
Un financement de 200 000 $ est octroyé à deux membres du corps professoral de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) par Génome Québec, en partenariat avec le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT) pour leurs solutions génomiques novatrices. Cette discipline explore les informations contenues dans l’ensemble du matériel génétique d’un individu ou d’une espèce, encodé dans son ADN, permettant entre autres de mieux comprendre la biologie des organismes, la santé humaine et les interactions entre les gènes et l’environnement.
Ces deux octrois du Programme d’intégration de la génomique – volet agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement serviront à financer les recherches des professeurs Eric Déziel et Philippe Constant. Ce programme vise à soutenir des projets de partenariats entre des chercheuses et chercheurs académiques et des partenaires utilisateurs afin d’implanter et de commercialiser les résultats de leurs recherches. Ces octrois soulignent l’excellence des équipes de recherche et leur capacité à proposer des concepts technologiques novateurs qui contribuent à renforcer le développement durable dans des secteurs stratégiques pour le Québec.
Eric Déziel, expert en microbiologie et multicellularité bactérienne, reçoit un financement de 150 000 $ pour son projet « Création d’une souche microbienne ajustable pour la production de sophorolipides spécifiques ». Avec ce projet, l’équipe de recherche du professeur Déziel a pour objectif de modifier génétiquement une souche de levure, la Starmerella bombicola, pour favoriser la production de mélanges de biosurfactants uniques ou spécifiques. Les surfactants, ou agents de surface actifs, actuellement utilisés dans les formulations chimiques des produits tels que les détergents de nettoyage ou les savons sont souvent dérivés du pétrole ou de produits chimiques synthétiques tandis que les biosurfactants sont produits biologiquement par des micro-organismes. L’approche proposée par cette équipe de recherche permettra d’obtenir des distributions de molécules de biosurfactant qui ne sont pas disponibles sur le marché, répondant ainsi à des besoins spécifiques pour ces produits.
Expert en microbiologie et biotechnologies, le chercheur Philippe Constant reçoit un financement de 51 264 $ pour son projet « Prévention des maladies du bois de la vigne par un outil d’aide à la décision génomique ». Son équipe de recherche propose de combiner la génomique avec les données sur les conditions phénologiques et climatiques des vignobles afin de développer des modèles prédictifs. Ces modèles permettront de fournir aux agronomes un risque de susceptibilité aux maladies du bois de la vigne (élevé, moyen ou faible) en se basant sur des informations sur le microbiome (l’ensemble des micro-organismes présents) et les spécificités de ce type de culture.
Félicitations à ces deux équipes de recherche !