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Illustrer la recherche dans le Nord

19 juillet 2021 | Audrey-Maude Vézina

Mise à jour : 19 juillet 2021

La doctorante Véronique Dubos met en images ses travaux sur l’omble chevalier afin de les rendre accessibles aux communautés nordiques.

Illustration des préférences d’habitat des ombles chevaliers juvéniles.
L’illustration des préférences d’habitat des ombles chevaliers juvéniles, créée en collaboration avec Estelle Villemin.

Grâce à la bourse Éric Dewailly, la doctorante Véronique Dubos a pu illustrer ses résultats de recherche sur les préférences d’habitat des ombles chevaliers juvéniles. Octroyé par la Chaire Littoral de l’Université Laval, ce financement de 3 000$ permet de mettre en place un projet de mobilisation de connaissances dans le Nord.

Le travail de vulgarisation s’est fait en collaboration avec l’illustratrice scientifique Estelle Villemin et a été traduit en Inuktitut. En parallèle, les résultats de recherche ont été soumis sous forme d’article scientifique. « L’illustration permet de rendre les résultats accessibles à des personnes qui ne liront pas l’article », rapporte l’étudiante au doctorat dans le laboratoire du professeur André St-Hilaire, de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).


Une expérience enrichissante

Véronique Dubos a adoré son expérience en mobilisation des connaissances. « Avec une seule image, le travail de vulgarisation nous oblige à penser à l’essentiel et à ce que la personne qui regarde l’affiche va percevoir ».

La première esquisse de l’illustratrice a agréablement surpris la doctorante.

« Ça représentait parfaitement l’ambiance et ce qui s’est passé sur le terrain et les résultats. Le fait d’avoir cette illustration change complètement ma perspective de l’analyse scientifique, ça la rend beaucoup plus concrète. »

Véronique Dubos

La doctorante se sent également plus attachée au projet. « Cela a été une implication supplémentaire, mais différente en essayant d’avoir un regard extérieur. Le résultat est si beau ! »

Elle soutient que cet aspect de vulgarisation devrait toujours être possible pour les projets scientifiques. Elle a d’ailleurs un autre projet en cours avec Estelle Villemin, cette fois sur le cycle de vie de l’omble chevalier.