Le professeur Karem Chokmani, avec des membres de son équipe du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS, a donné trois communications sur les inondations, la catastrophe naturelle la plus fréquente et la plus dommageable au Québec lors du Colloque sur la sécurité civile et incendie 2016 (SCI). À cette occasion, il a présenté de nouvelles méthodes pour mieux détecter, évaluer et cartographier les risques d’inondation en milieu urbain. Organisé par le ministère de la Sécurité civile du Québec, cet évènement s’est déroulé du 15 au 17 février 2016 à Québec sous le thème « La sécurité civile et incendie, ça Vous appartient! ».
Détecter les zones inondées
Le professeur Chokmani et la doctorante en sciences de l’eau
Marion Tanguy ont proposé une nouvelle
approche innovante pour détecter les zones urbaines inondées, laquelle combine l’imagerie RADARSAT-2 et les données de récurrence d’inondations d’une rivière donnée. Les tests réalisés à partir d’images acquises durant l’inondation de la rivière Richelieu en 2011 se sont avérés concluants.
Évaluer le risque d’inondation
Le professeur Chokmani et le professionnel de recherche
Hachem Agili du Centre Eau Terre Environnement ont aussi décrit une nouvelle
méthodologie d’évaluation du risque d’inondation et son application dans un secteur de la municipalité de Brigham fréquemment inondé. Cette approche innove en prenant en compte à la fois les caractéristiques de l’inondation et les aspects liés à la vulnérabilité, en vue de mettre en place des mesures de réduction des risques.
Cartographier le risque d’inondation
L’équipe du professeur Chokmani a développé un outil opérationnel de cartographie dynamique des risques d’inondation en zones urbaines. Appelé
CADYRI, cet outil a été testé avec succès sur des tronçons des rivières Montmorency et Saint-Charles, exposés aux inondations et présentant une occupation du territoire des plus diversifiées. Il permet la cartographie dynamique de l’aléa et celle des vulnérabilités des personnes, des infrastructures et du bâti.
Grâce aux recherches du professeur Chokmani et de son équipe, la sécurité civile dispose d’outils plus perfectionnés et performants pour mesurer et gérer les risques d’inondation. ♦