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La recherche nordique à l’avant-scène au Québec

21 décembre 2021 | Audrey-Maude Vézina

Mise à jour : 21 décembre 2021

Des chercheuses et chercheurs de l’INRS s’impliquent dans le Centre d’études nordique, qui fête ses 60 ans.

paysage nordique

Le CEN joue un rôle central et structurant grâce à ses deux réseaux d’infrastructures de recherche uniques au monde. (Photo: Isabelle Laurion)

Une trentaine de membres étudiants et scientifiques de l’INRS font partie du Centre d’études nordique (CEN). Financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT), ce regroupement rassemble 83 chercheuses et chercheurs provenant de 14 établissements universitaires.

La mission du CEN, à laquelle l’INRS participe, est de contribuer au développement durable des régions nordiques. Cet objectif est rendu possible en améliorant notre compréhension de ces environnements et notre capacité de prédiction des changements qui les affectent, tout en formant du personnel hautement qualifié.

Isabelle Laurion, limnologiste à l’INRS, s’intéresse au rôle de la matière organique dissoute dans les écosystèmes aquatiques. Elle étudie ses effets sur la stratification thermique ainsi que sur l’accessibilité de la lumière et de l’oxygène pour les différentes formes de vie aquatique, des facteurs critiques pour ces dernières.


Au nord du 49e parallèle

La professeure Laurion présente ses travaux dans une nouvelle vidéo, lancée à l’occasion de ce 60e anniversaire. La chercheuse y souligne que les scientifiques ont besoin de produire des connaissances sur toutes les régions arctiques, que ce soit pour comprendre le climat de ces régions ou encore l’influence du cycle du carbone sur les changements climatiques.

« Le Centre d’études nordiques nous offre l’occasion d’aborder des questions complexes qui ont une importance à l’échelle de la planète. »

Isabelle Laurion, spécialiste en écologie aquatique et bio-optique

En recherche nordique au Québec, le CEN joue un rôle central et structurant grâce à ses deux réseaux d’infrastructures de recherche uniques au monde. D’abord, le réseau Qaujisarvik, composé de neuf stations de recherche, facilite l’accès au territoire pour les chercheuses et chercheurs. Le réseau SILA, quant à lui, est composé de plus d’une centaine de stations qui permettent le suivi des impacts environnementaux dans le Québec nordique et l’est de l’Arctique canadien.

La relation de confiance du CEN avec les Inuits et les Cris facilite également la coconstruction de projets avec les populations nordiques. Les membres étudiants et chercheurs de l’INRS peuvent ainsi collaborer avec les communautés locales et bénéficier de leurs connaissances dans l’avancement des recherches.   

La professeure Monique Bernier et les professeurs Karem Chokmani, Jérôme Comte, Pierre Francus, Taha B. M. J. Ouarda et Jasmin Raymond de l’INRS sont aussi membres du CEN.

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