- Vie universitaire
Mettre en lumière les travaux de recherche effectués dans les quatre centres de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) de façon vulgarisée, c’est l’objectif réussi de cette première édition des Midis scientifiques !
Regroupant tous les membres de la communauté étudiante, cet événement s’est déroulé sur quatre séances, chacune regroupant trois présentations. Le but derrière cette initiative de la Fédération des étudiants de l’INRS (FEINRS) : promouvoir les avancées scientifiques des équipes de l’INRS dans de nouvelles thématiques qui occupent la sphère scientifique mondiale.
« Les travaux réalisés au sein des différents groupes de recherche restent, pour la plupart, peu connus de la communauté et du grand public. Les Midis scientifiques nous ont donné l’occasion de découvrir une multitude de projets diversifiés et interdisciplinaires. »
Cheick Doumbia, doctorant, porteur et coordonnateur du projet
Initialement prévu sous forme d’un congrès, intitulé les « Journées scientifiques de l’INRS », l’événement a dû être adapté en mode virtuel en réponse à la pandémie de COVID-19. « Nous avions déjà le soutien de différents partenaires du Québec, de la France et de la Côte d’Ivoire. Sur le plan financier, le Service des études supérieures et postdoctorales de l’INRS, avec à sa tête Philippe-Edwin Bélanger, assurait une large part des fonds nécessaires au déroulement. Avec la crise sanitaire, monsieur Bélanger nous a fortement encouragés à tenir une série de présentations en ligne au cours de l’automne afin de maintenir et de nourrir les interactions sociales au sein de la communauté étudiante de l’INRS », rapporte Cheick Doumbia.
Le passage au virtuel apporte son lot de défis, le principal étant lié à la participation.
« Nous avions des inquiétudes quant au nombre d’étudiantes et d’étudiants qui décideraient de présenter leurs travaux et à celui de personnes qui assisteraient à ces présentations. Nous avons finalement reçu un si grand nombre de candidatures de haute qualité que le choix était difficile. Et plus de 50 personnes issues du grand public ont assisté à chaque présentation, dont des étudiantes et des étudiants de Nantes, en France », raconte le doctorant.
Le second défi portait sur la vulgarisation.
« Puisque les présentations sont ouvertes à l’ensemble des quatre centres et au grand public, nous voulions qu’elles soient accessibles. Jusqu’à maintenant, nous avons eu des retours plutôt encourageants du public, mais nous pourrions éventuellement proposer des séances de formation en vulgarisation scientifique aux membres étudiants souhaitant participer », indique Cheick Doumbia.
Malgré les défis, l’équipe d’organisation ressort grandie de cette expérience, tant individuellement que collectivement. « La tenue de cet événement nous aura appris à être résilients, à nous adapter aux situations imprévues et à travailler davantage en équipe pluridisciplinaire et multiculturelle, le tout dans un esprit bienveillant. Nous avons également appris à concevoir et à mener un projet novateur de bout en bout ainsi qu’à aller chercher les partenaires et le financement nécessaires. En résumé, en plus du volet scientifique, l’expérience a été une formation en gestion de projet. »
Le comité organisateur était composé d’Elissa Haddad, de Melanie Groh, d’Ahlem Meziadi, de Martin Chenal, de Moein Noferesti, d’Uriel Bruno Mota et de Cheick Doumbia. Il tient particulièrement à remercier Philippe-Edwin Bélanger et son service, Andrée-Anne Stewart et son équipe, tous les directeurs et directrices de centre, ainsi que son partenaire CentrEau.
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