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L’étudiante Jade Bergeron remporte un prix d’excellence à Québec Mines

22 novembre 2013

Mise à jour : 10 novembre 2020


Jade Bergeron, étudiante à la maîtrise en sciences de la terre dans l’équipe du professeur Charles Gobeil, a remporté le premier prix pour son affiche scientifique intitulée Mobilité et enregistrements sédimentaires des terres rares dans les sédiments d’un lac boréal au congrès Québec Mines 2013 qui se tenait au Centre des congrès de Québec du 11 au 14 novembre derniers.

 

Le prix lui a été décerné par l’Association québécoise des sciences de la terre (AQUEST) pour l’excellence de sa présentation au niveau maîtrise. Cet honneur était accompagné d’une bourse de 1300 $.

 

Les travaux de Jade portent sur les concentrations en terres rares dans les eaux interstitielles des sédiments de lacs et leur usage potentiel comme indicateur de l’évolution des contaminations anthropiques.

 

Résumé de l’affiche

Des profils du pH et des concentrations en terres rares (Y, La, Ce, Pr, Nd, Sm, Eu, Gd, Tb, Dy, Ho, Er, Tm, Yb et Lu), Fe, Mn, sulfate, sulfure, C organique et ions majeurs ont été déterminés dans les eaux interstitielles des sédiments d’un lac oligotrophe du Bouclier canadien. La distribution verticale des teneurs en terres rares (TR), Fe, Al, S total et C organique ont également été déterminés dans des carottes de sédiments datées (210Pb, 137Cs) du même lac. Les profils des TR dans les eaux interstitielles exhibent des gradients de concentration qui témoignent de la réactivité des éléments au cours des stades précoces de la diagenèse des sédiments. La modélisation des profils avec une équation unidimensionnelle de transport-réactions révèle cependant des vitesses nettes de réactions susceptibles de n’entraîner qu’une faible redistribution post-dépôt des éléments dans la colonne de sédiments. Dans les pires cas, les teneurs des éléments redistribués représentent 3% de celles mesurées, ce qui implique que les enregistrements sédimentaires reflètent avec exactitude les variations chronologiques des teneurs des TR dans les particules déposées à l’interface eau–sédiment. La reconstruction historique des flux des TR suggère par ailleurs que ces derniers ont augmenté au cours du 20e siècle. Nous proposons que cette tendance des émissions de TR dans l’atmosphère provenant de sources anthropiques mal caractérisées, notamment des incinérateurs de déchets ménagers et des raffineries de pétrole.

 

Toutes nos félicitations, Jade! ♦