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L’INRS acquiert de nouveaux équipements scientifiques uniques

8 janvier 2014

Mise à jour : 10 novembre 2020


L’INRS aura accès à de nouveaux équipements scientifiques grâce à l’octroi d’importantes subventions totalisant près de deux millions de dollars versés par le Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec (MESRST). Quatre professeurs de l’INRS et leurs équipes pourront poursuivre des recherches de pointe et former du personnel hautement qualifié dans les secteurs de la santé, de l’environnement et des applications lasers.

 

Patrizio AnticiAccélération des particules par lasers : des applications innovantes

Le professeur Patrizio Antici du Centre Énergie Matériaux Télécommunications disposera bientôt d’une station expérimentale unique au Canada pour la génération et l’utilisation des faisceaux de protons générés par laser. L’installation de cette ligne de lumière permettra de générer de nouvelles applications biomédicales et de contribuer aux études en physique fondamentale, en astrophysique, en sciences des matériaux et sur la fusion par confinement inertiel.

 

Sophie DuchesnePour une meilleure gestion des réseaux d’eau potable

Avec la mise en place d’un laboratoire hydraulique pour le contrôle et l’analyse des réseaux de distribution d’eau potable, la professeure Sophie Duchesne du Centre Eau Terre Environnement sera en mesure de reproduire un réseau d’alimentation réel. Avec cette infrastructure unique, elle développera des méthodes de détection précoce de contaminations et de réduction des pertes d’eau potable en réseau. La professeure Duchesne contribuera ainsi à accroître la sécurité de l’alimentation en eau potable au Canada et à optimiser la gestion des réseaux urbains d’eau, au moment où d’importantes sommes sont investies dans leur réfection.

 

Bernard GirouxStockage géologique du CO2 et fracturation hydraulique 

Quant au professeur Bernard Giroux du Centre Eau Terre Environnement, il vise à protéger l’eau potable lors de l’injection de fluide dans le sous-sol, comme dans le cas du stockage géologique du CO2 et de la fracturation hydraulique, en mettant au point des méthodes de surveillance géophysique. Alors que le Québec prépare la réglementation des activités recourant à des techniques d’injection, le professeur Giroux compte sur la nouvelle infrastructure qu’on lui fournit pour améliorer les connaissances sur les phénomènes géomécaniques impliqués, les techniques pour mesurer leur progression et la propagation des ondes sismiques en milieux poreux.

 

Imagerie et cancer du sein

Dans les pays industrialisés, les glandes mammaires se développent de façon plus précoce chez les jeunes filles et les taux de cancer du sein sont plus élevés que dans les pays en développement. Des facteurs environnementaux seraient-ils en cause? C’est ce que cherchera à déterminer la professeure Isabelle Plante du Centre INRS–Institut Armand-Frappier à l’aide d’un nouveau microscope confocal inversé doté d’une technologie en résonance. Elle pourra ainsi étudier en profondeur les mécanismes impliqués dans la formation des glandes mammaires et dans le cancer, en plus d’évaluer l’impact des polluants environnementaux, ce qui pourrait mener à de nouvelles thérapies et à des mesures de protection contre l’exposition à des polluants environnementaux.♦

 

En complément d’information, consultez ces articles du webzine :

Tout près du soleil et de l’énergie du futur (Patrizio Antici)

VIngt mille lieues sous l’asphalte (Sophie Duchesne)

Un pénitencier à sécurité maximale pour le CO2 (Bernard Giroux)

Percer le mystère des glandes mammaires (Isabelle Plante)