Retour en haut

L’INRS disposera de nouveaux laboratoires pour les nano

16 octobre 2012 | Stéphanie Thibault

Mise à jour : 4 février 2021

Les professeurs Tiago Falk et Fiorenzo Vetrone du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS auront bientôt accès à de nouveaux équipements pour explorer l’univers neurotechnologique et nanobiophotonique. Ensemble, ils ont obtenu des subventions dépassant plus de 800 000 $ de la Fondation canadienne pour l’innovationFonds des leaders et du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec pour mener des recherches dans ces deux domaines émergents offrant un fort potentiel d’innovations, notamment en santé et dans les technologies de communication et de l’information.

Laboratoire d’analyse et d’amélioration des signaux multimédia/multimodaux / MuSAE (Multimedia/Multimodal Signal Analysis and Enhancement)

(financement total : 474 227 $)

Avec de nouveaux équipements de recherche multimodaux, intégrés et portables, le professeur Falk cherche à comprendre comment le cerveau réagit aux stimuli audiovisuels en vue de développer une nouvelle génération de technologies pour les communications multimédia. Ses recherches visent également à créer des interfaces ordinateur-humain intelligentes qui s’adaptent à l’état mental, à la santé mentale et à l’environnement de l’usager. Elles ouvrent la voie à de multiples applications dans le domaine de la santé et des dispositifs d’assistance pour les personnes ayant des incapacités.


Laboratoire pour l’étude de nanoparticules luminescentes / LUMEN (LUminescence of Multiphoton Excited Nanomaterials)

(financement total : 640 885 $)

L’établissement de ce nouveau laboratoire permettra au professeur Vetrone d’acquérir de nouvelles connaissances sur les nanoparticules luminescentes et de mieux comprendre le comportement de ces nanomatériaux hautement fonctionnels. Il soutiendra un ambitieux programme de recherche qui se situe à la frontière de la nanoscience, de la photonique et de la biologie. Le professeur Vetrone et son équipe cherchent comment contrôler la lumière pour concevoir ultimement des nanoplateformes intelligentes capables de cibler, de diagnostiquer et de traiter une maladie comme le cancer par exemple, de manière plus rapide et efficace que les méthodes conventionnelles.

« Les nouveaux laboratoires permettront de poursuivre des recherches stratégiques qui s’inscrivent dans les grandes priorités de l’INRS, soit les télécommunications, les nanotechnologies et la santé. De plus, ces installations de classe mondiale offrent un environnement unique non seulement pour la recherche, mais aussi pour la formation de personnel hautement qualifié dans des domaines de pointe », précise le directeur scientifique, monsieur Alain Fournier.