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L’INRS obtient 5,6 M$ du CRSNG pour 11 projets innovants et stratégiques

16 février 2017

Mise à jour : 11 mai 2023

L’INRS réalise une performance inégalée, arrivant en tête des universités canadiennes pour le nombre de projets financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) dans le cadre de son programme de subventions de partenariat stratégique en 2016. Les professeurs de l’INRS ont reçu un financement totalisant plus de 5,6 M$ pour onze projets, ce qui représente 11,7 % de l’ensemble des 94 projets subventionnés. L’INRS avait soumis en 2016 son plus grand nombre de projets, soit 20, affichant son meilleur taux de succès avec 55 %. 
 
 
Réparti sur trois ans, cet important soutien financier leur permettra de mener des travaux novateurs en sciences et génie avec des partenaires d’ici et d’ailleurs dans le monde qui feront progresser les connaissances dans les secteurs de l’environnement et de l’agriculture, de la fabrication de pointe et des technologies de l’information et des communications. Une grande importance est accordée à la formation de personnel hautement qualifié et au transfert technologique dans la réalisation de ces projets stratégiques qui auront des retombées importantes pour la société.
 
 
Environnement et agriculture
 
Dans le contexte des changements climatiques, le professeur Étienne Yergeau du Centre INRS–Institut Armand-Frappier cherche à élaborer des stratégies novatrices basées sur la biodiversité des écosystèmes bactériens pour adapter les plants de blé à des conditions stressantes comme la sécheresse. 
 
 
Fabrication de pointe
 
Les travaux du professeur Marc A. Gauthier du Centre Énergie Matériaux Télécommunications pourraient se traduire par une réduction des coûts de fabrication des anticorps monoclonaux de plus en plus utilisés comme stratégies thérapeutiques, par exemple pour bloquer la croissance de tumeurs ou transporter des traitements. Son collègue Tsuneyuki Ozaki cherche à acquérir à l’aide de la spectroscopie terahertz une meilleure compréhension des propriétés électroniques d’un matériau unique, le graphène, pour des applications en optoélectronique et en photodétection. 
 
Pour sa part, le professeur Luca Razzari met au point une nouvelle technologie d’imagerie pour l’analyse des matériaux céramiques largement utilisés dans l’aérospatial et l’industrie automobile. Quant au professeur Federico Rosei, il met à profit son expertise en vue de développer des nanogénérateurs à partir de matériaux intelligents pour alimenter les technologies portables. Son collègue Lionel Roué développe de son côté de nouveaux matériaux et procédés pour réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre des alumineries canadiennes. 
 
Le professeur Shuhui Sun projette de fabriquer un nouveau type de matériau haute performance de cathode pour les batteries au lithium-ion utilisées comme source d’énergie pour les véhicules électriques ou hybrides. Les recherches de la professeure Dongling Ma pourraient mener à des percées en énergie verte avec le développement de nanostructures plasmoniques à base de cuivre pour la conversion de l’énergie solaire en H2, un carburant propre à zéro émission. En vue de traiter les eaux usées polluées par les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), le professeur Fiorenzo Vetrone conçoit une nouvelle technologie plus efficace et rentable basée sur l’activation du processus photocatalytique dans le proche infrarouge. 
 
 
 
Technologies de l’information et des communications
 
Dans son laboratoire au Centre Énergie Matériaux Télécommunications, le professeur Tayeb Denidni expérimente de nouvelles antennes agiles à balayage électronique répondant aux besoins des communications sans fil opérant en ondes millimétriques. Enfin, en vue de répondre aux défis des mégadonnées, le professeur François Légaré élabore quant à lui une plateforme technologique basée sur des systèmes magnéto-optiques ultrarapides pour le stockage de données.