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L’INRS optimise ses installations en scanographie et en imagerie ultrarapide

31 octobre 2017 | Gisèle Bolduc

Mise à jour : 11 novembre 2020

Étudier les réservoirs géologiques dans des conditions proches de la réalité, évaluer le comportement des hydrocarbures en présence de glace de mer, mieux comprendre comment les molécules biologiques interagissent entre elles ou contrôler les corrélations électroniques dans les matériaux requiert des moyens technologiques sophistiqués très performants. Pour ce faire, les professeurs Pierre Francus et François Légaré de l’INRS pourront acquérir des outils de pointe pour optimiser leurs infrastructures de recherche dans les domaines de la scanographie non médicale et de l’imagerie de systèmes complexes. 

Les professeurs Pierre Francus et François Légaré

Ensemble, la Fondation canadienne pour l’innovation-Fonds d’innovation et le gouvernement du Québec investissent plus de 12 M$ dans ces installations majeures qui offriront un environnement de recherche et de formation inégalé tout en favorisant la collaboration entre les chercheurs de différentes disciplines provenant de partout dans le monde. 

« Je remercie vivement la Fondation et le gouvernement du Québec. S’inscrivant pleinement dans nos priorités institutionnelles et capitalisant sur l’excellence de nos expertises, cet important soutien financier est primordial pour mettre en place des infrastructures d’une telle envergure, essentielles pour permettre à nos chercheurs de demeurer des chefs de file dans des domaines stratégiques pour l’avenir de la société. »

Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS.

Le Centre multidisciplinaire de scanographie pour les sciences naturelles, le génie et le Nord donnera accès à l’ensemble le plus complet d’instruments d’analyses non destructives dans un même lieu alors que l’infrastructure avancée ALLS+ offrira la possibilité d’étudier la dynamique des matériaux et des molécules et leur contrôle à des échelles temporelles et spatiales clés. 

Les recherches qui y seront menées auront des retombées économiques et environnementales multiples pour la société, en plus de répondre à de grandes questions scientifiques et d’améliorer les processus de production industrielle notamment. Elles donneront lieu, par exemple, à des découvertes et à des innovations touchant l’exploration pétrolière et gazière, l’érosion côtière, le stockage du CO2, la caractérisation des matériaux et des structures, les impacts des changements climatiques sur le pergélisol, les énergies renouvelables, les technologies de l’information et des communications ainsi que les sciences de la vie.