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L’INRS reçoit 1,5 million du CRSNG pour des projets stratégiques

19 février 2015 | Gisèle Bolduc

Mise à jour : 26 novembre 2020

Rendre plus performants les systèmes laser à fibre, les procédés de réduction électrochimique du COet les technologies térahertz : ce sont autant de défis technologiques que pourront relever les professeurs José Azaña, Daniel Guay et Tsuneyuki Ozaki du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS. À cette fin, ils ont reçu des subventions totalisant plus de 1,5 million de dollars du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) dans le cadre du programme de partenariat stratégique. Réalisés en partenariat avec des entreprises, ces projets sont porteurs d’innovations technologiques pour l’industrie canadienne.

Projets financés

Mené en collaboration avec des chercheurs québécois et français et une entreprise canadienne, (Université Laval, Genia Photonics, CNRS – Université Joseph Fourier de Grenoble, France), le projet du professeur José Azaña a pour objectif de développer une nouvelle classe de systèmes laser à fibre plus performants et répondant aux exigences les plus élevées en matière de communication à haut débit, d’échantillonnage optique, de traitement des données et de métrologie.

Pour sa part, le professeur Daniel Guay travaillera en partenariat avec une entreprise canadienne pour mettre au point de nouveaux électrocatalyseurs moins énergivores et plus stables pour convertir le CO2 en produits chimiques à valeur ajoutée. Cela permettrait de faire une pierre deux coups : ce gaz à effet de serre serait transformé en acide formique, un produit utilisé dans le traitement des pâtes et papiers, du cuir ainsi que dans les produits pharmaceutiques et de nettoyage.

Quant au professeur Tsuneyuki Ozaki, il vise à améliorer une méthode de détection et d’imagerie THz, soit la microscopie d’émission laser térahertz, qui, jusqu’à maintenant, ne permet pas d’identifier des mélanges complexes et de détecter divers produits chimiques. En collaboration avec le professeur Toshihiko Kiwa (Université Okayama, Japon), les chercheurs sont à développer une nouvelle approche susceptible d’élargir le champ d’applications de cette technologie, avec la mise au point de détecteurs chimiques et de capteurs intelligents répondant aux besoins de l’industrie pétrolière et pharmaceutique.

L’INRS est une des cinq universités québécoises à recevoir des subventions stratégiques du CRSNG. Elle arrive au 2e rang au Québec pour le nombre de projets financés. En plus de faciliter le transfert des connaissances, ces projets permettront de former une relève scientifique de qualité dans des domaines de haute technologie.