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L’INRS recrute trois nouveaux professeurs

3 février 2017

Mise à jour : 13 octobre 2020

L’INRS a accueilli récemment trois nouveaux professeurs qui viennent enrichir ses expertises dans les domaines de la culture, des géosciences et des matériaux organiques. En plus de faire avancer les connaissances, ces nouvelles recrues seront appelées à jouer un rôle majeur dans leur transmission, en contribuant à la formation d’une relève scientifique de haut niveau. 
 
La culture dans l’espace urbain
 
Spécialiste en enjeux sociopolitiques de la culture et en développement culturel des territoires, la professeure Nathalie Casemajor s’est jointe au Centre Urbanisation Culture Société où elle poursuivra ses recherches en lien avec la thématique « culture et dynamiques urbaines et régionales ». Elle connaît bien ce centre pour avoir effectué un stage postdoctoral à la Chaire Fernand-Dumont sur la culture et à la Chaire de recherche du Canada sur les nouveaux environnements numériques et l’intermédiation culturelle, avant de devenir professeure au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Son parcours, qui témoigne d’un fort engagement dans le champ culturel, artistique et communautaire et d’une fine connaissance des milieux de pratique, est ponctué de multiples expériences qui nourrissent sa pratique de recherche sur le territoire urbain. À l’INRS, la professeure Casemajor se propose d’analyser : 
 
  • les enjeux sociopolitiques de l’expression culturelle dans l’espace urbain
  • les stratégies de développement culturel des territoires, en portant une attention particulière à la médiation culturelle, aux scènes artistiques et aux pratiques numériques
 
Sédimentologie marine
 
Le Centre Eau Terre Environnement peut maintenant compter sur l’expertise en dynamique sédimentaire du professeur Patrick Lajeunesse. Très impliqué dans divers réseaux dont le Réseau des Centres d’excellence ArcticNet, le Centre d’études nordiques et Québec-Océan, le professeur Lajeunesse participe aux missions du brise-glace Amundsen et du navire allemand Maria S. Merian. Lui et son équipe prendront part cette année à des missions dans le détroit de Nares, la baie de Baffin, le nord-est du Groenland et la mer Baltique. Professeur au Département de géographie de l’Université Laval depuis 2004, il poursuit ses recherches dans l’Arctique canadien, l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent ainsi que dans des lacs québécois et français. Au cours des prochaines années, il entend se concentrer sur : 
 
  • le monitorage 4D de processus sédimentaires côtiers et marins
  • les archives sédimentaires des glaciations
  • le développement d’applications pour suivre l’évolution côtière, des marges continentales et des bassins lacustres 
 
De nouveaux matériaux pour l’énergie et l’électronique
 
Quant au professeur Emanuele Orgiu, il poursuit sa carrière au Centre Énergie Matériaux Télécommunications où il met à profit son savoir et savoir-faire en fabrication et caractérisation de dispositifs, en physique de la matière et en chimie supramoléculaire. Il compte déjà de nombreuses contributions dans le transport de charge et la caractérisation de nanostructures basées sur des semi-conducteurs organiques ainsi que bidimensionnels (2D). Avant son arrivée à l’INRS, il œuvrait depuis 2011 à l’Université de Strasbourg comme professeur associé à la Faculté de chimie et chercheur à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires. Reconnu comme une étoile montante par la Royal Society of Chemistry (RSC) dans les revues Chemical Communications et Journal of Materials Chemistry, il a reçu le titre Emerging Investigator en 2015 et 2017. S’inscrivant dans la continuité de ses recherches précédentes, les projets qu’il mènera à l’INRS visent à mieux comprendre des phénomènes électroniques et optiques observés dans les semi-conducteurs organiques ou les matériaux 2D, tels que la magnétorésistance, le transport thermique. Son but : documenter les propriétés électroniques des matériaux en vue d’applications dans les domaines de l’énergie et des matériaux semi-conducteurs pour l’électronique et la spintronique.