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L’INRS souligne la carrière remarquable de Dalida Poirier

4 mai 2022 | Direction générale

Mise à jour : 4 mai 2022

Elle consacre près de 35 ans au service du développement de l’enseignement supérieur.

Dalida Poirier
L’internationalisation est au cœur de la contribution de Dalida Poirier à l’INRS

C’est en 2001 que Dalida Poirier fait son entrée à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à titre d’adjointe au directeur scientifique. Après 21 ans dans notre établissement universitaire, et plus de trois décennies dans le réseau de l’Université du Québec, cette gestionnaire reconnue par ses pairs pour sa vaste connaissance du monde de l’enseignement supérieur prend sa retraite.

En plus de diriger les opérations de nombreux services tout au long de sa carrière, elle a conçu et assuré la mise en œuvre de nombreux projets majeurs à l’UQAM, à l’ÉTS et à l’INRS. Elle laisse derrière elle une contribution unique au développement et à la planification de l’enseignement, de la recherche et des relations internationales, au sein du réseau de l’UQ.


La science ancrée dans la vie étudiante

Originaire de Caplan en Gaspésie, Dalida Poirier entame, au tournant de la vingtaine, des études de maîtrise en sociologie à l’UQAM. Rapidement, elle se spécialisera en sociologie de l’éducation et en méthodologies quantitatives de recherche. Boursière du Fonds FCAR, elle sera sélectionnée par le jury de la prestigieuse bourse Rhodes de l’Université d’Oxford. Déjà, les premiers jalons de son parcours laissent présager la suite. L’excellence, la rigueur et un vif intérêt pour la recherche en enseignement supérieur caractériseront l’ensemble de son cheminement professionnel.

En 1988, elle devient agente de recherche à l’UQAM, tout en travaillant sur son mémoire de maîtrise. Elle mettra alors la science au service d’une meilleure connaissance de la vie étudiante. Elle réalise notamment une enquête sur les conditions de vie de quelque 2 000 étudiantes et étudiants de premier cycle. Une commande du Conseil supérieur de l’éducation, l’étude qu’elle supervise constituera une des premières analyses québécoises sur la réalité du cumul des études et du travail.

Après un passage au Bureau de la recherche institutionnelle, au Décanat des études de premier cycle et au Service de l’aide financière aux étudiants de l’UQAM, elle se dirige vers l’École de technologie supérieure, en 1993. Aux côtés du directeur de l’enseignement et de la recherche de l’époque, elle travaille à l’évaluation et à la création de nombreux programmes de formation, dont le premier programme de doctorat en génie de l’ÉTS.

« Elle n’était pas ingénieure, mais elle a très rapidement saisi les enjeux », se remémore le professeur Sinh LeQuoc, qui souligne « sa détermination et son intelligence hors du commun ». Ce dernier l’embauchera quelques années plus tard, à l’Institut national de la recherche scientifique.


L’internationalisation de la formation et de la recherche

L’internationalisation sera au cœur de la contribution de Dalida Poirier à l’INRS. Comme directrice du Service des études supérieures, de 2003 à 2012, puis du Service à la planification à l’international et au développement, de 2011 à 2018, elle bonifie de manière significative le recrutement des étudiantes et des étudiants étrangers, notamment en France, ce qui générera d’importantes retombées pour l’INRS.

Au fil des années, elle multiplie les ententes internationales qui se chiffrent actuellement à près d’une centaine, dans une quarantaine de pays. Elle joue également un rôle prépondérant dans la création d’un modèle novateur de formation bidiplômante, attachée aux structures de recherche scientifique communes aux établissements partenaires, dont se sont inspirées d’autres universités québécoises par la suite.


Une vision institutionnelle grand-angle

En 2001, sa maîtrise exceptionnelle des rouages du financement universitaire l’amène à travailler sur la reddition de comptes liée au tout premier contrat de performance de l’INRS avec le ministère de l’Éducation, alors dirigé par nul autre que François Legault. Au cours des années qui suivront, elle dirigera de nombreux chantiers de planification stratégique, en plus de participer à la table de négociations pour le renouvellement de la convention collective des membres du corps professoral. Elle développera aussi la recherche institutionnelle et implantera l’enquête La Relance, qui fournit encore aujourd’hui une mine d’or d’information sur les personnes diplômées de l’INRS.

En 2018, elle se joint à la direction générale de l’INRS à titre d’adjointe exécutive et directrice du Service de la planification et des relations internationales.

« Son expérience approfondie de l’univers de l’enseignement supérieur constituait un atout de taille à la direction générale. Son bagage incroyable et ses compétences uniques nous manqueront. »

Luc-Alain Giraldeau

Dalida Poirier laissera sa marque en pilotant le processus de planification menant au plan stratégique 2019-2024. Elle prendra aussi part aux négociations et à la rédaction des ententes pour la création des Unités mixtes de recherche INRS-UQ.

Sa vivacité d’esprit et le cœur qu’elle a mis au travail durant plus de trois décennies auront participé à façonner la recherche et la formation à l’INRS, au sein du réseau de l’Université du Québec et à l’international.