
« Époustouflant! Je suis très heureux. Je ne pensais pas avoir écrit un livre de philosophie, mais un livre qui raconte l’étrangeté de la vie. Ce que la biologie nous raconte du monde vivant relève autant de l’image poétique que de l’équation mathématique », déclare le lauréat à la fois surpris et honoré de recevoir ce prix prestigieux.
Publié chez Boréal, Dans l’œil du pigeon a retenu l’attention du jury en raison de son originalité, la justesse du traitement du sujet et la qualité de la langue française. Déjà dans la préface qu’il signe, Boucar Diouf voit dans ce livre « une exploration qui stimule l’esprit et touche le cœur ». Il est séduit par la capacité du biologiste « à trouver des chemins de contournement argumentatifs et didactiques, qui font qu’à travers sa lorgnette aucune forme d’intelligence ne se retrouve dans l’angle mort de l’histoire ».
Dans son essai récompensé par le
prix Hubert-Reeves de l’Association des communicateurs scientifiques, Luc-Alain Giraldeau illustre de façon limpide et éblouissante l’utilité de l’étude du comportement animal, son importance pour notre compréhension de la vaste diversité des animaux qui nous entourent, ainsi que l’éclairage qu’il apporte à notre connaissance de nous-mêmes.
Photo prise par la Délégation générale du Québec à Paris. | Pour célébrer l’événement, la Délégation générale du Québec a accueilli les personnalités honorées par l’Académie française. Dans l’ordre habituel, la déléguée générale du Québec à Paris, madame Line Beauchamp, le lauréat du Grand Prix Moron, monsieur Luc-Alain Giraldeau, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, madame Christine St-Pierre, le lauréat du Grand Prix de la Poésie, monsieur Anthony Phelps, et l’écrivain et académicien Dany Laferrière.
Parmi les lauréats du Grand Prix Moron créé en 1987, on retrouve notamment l’écrivain et philosophe Régis Debray et le philosophe Alain Finkielkraut. ♦