« Les recherches réalisées dans le cadre de mon doctorat ont permis d’établir, à ma connaissance, la première carte du bruit routier à partir des caractéristiques du transport routier et de l’environnement urbain à Montréal. En considérant plusieurs catégories sociales vulnérables au bruit routier et en utilisant les méthodes les plus précises pour le faire, cela permet d’offrir une lecture très précise d’un phénomène encore peu étudié à Montréal », souligne le chercheur étoile. Maintenant à l’emploi du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec, Mathieu Carrier travaille sur les dossiers de la pollution sonore et de la qualité de l’air.
« Bien au-delà de la reconnaissance, j’estime que ce prix représente une façon originale de démocratiser la recherche et de souligner, par le fait même, l’apport significatif de mes directeurs de recherche Philippe Apparicio et Anne-Marie Séguin du Centre Urbanisation Culture Société dans la réalisation de cet article et de la confiance qu’ils m’ont offert pour réaliser les analyses nécessaires avec de nouvelles méthodes », témoigne le lauréat.
Cet article a été rédigé dans le cadre de sa
thèse de doctorat réalisée au Centre Urbanisation Culture Société, qui en comprend d’ailleurs trois autres. Sa thèse La distribution spatiale des polluants atmosphériques et du bruit provenant du transport routier dans les milieux résidentiels de l’île de Montréal: un cas d’équité environnementale a d’ailleurs remporté le Prix de la meilleure thèse en études urbaines à l’INRS pour l’année 2015.
Félicitations à ce chercheur étoile en quête d’équité environnementale! ♦