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4 avril 2012
Mise à jour : 11 novembre 2020
Image optique (intensité de la diffusion Raman caractéristique pour un nanotube de carbone, 46*35 points-360*270 nm). Pour cette image, un spectre Raman a été acquis à chaque point par l’équipe du professeur Ruediger.
Mischa Nicklaus, étudiant au doctorat en sciences de l’énergie et des matériaux, s’est distingué à la Conférence NanoQuébec 2012 en remportant l’un des quatre prix de reconnaissance pour les meilleures affiches. Démontrer le potentiel des nanotechnologies pour le développement de futures applications, voilà ce que devaient mettre de l’avant les 210 affiches présentées à la Conférence NanoQuébec 2012, qui a accueilli plus de 400 participants les 20 et 21 mars 2012 à Montréal, sous le thème « Nanotechnologie : sources d’innovation et de compétitivité ».
Intitulée « Tip enhanced Raman spectroscopy for chemical characterization of nano-structures », l’affiche de Mischa Nicklaus explique comment, en combinant différents types de microscopie, il est parvenu à « renforcer » la spectroscopie Raman et à caractériser la structure chimique d’un nanotube de carbone à une résolution de 15 nm. « Les techniques communes de microscopie permettent de sonder les échantillons à l’échelle atomique, mais les informations sur la structure chimique demeuraient jusqu’ici inconnues », souligne le jeune chercheur de l’équipe du professeur Andreas Ruediger du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS. Or, la spectroscopie Raman, qui renseigne sur la composition chimique et la structure moléculaire, a des limites au niveau de la diffraction de la lumière rendant à elle seule impossible la visualisation à l’échelle nanométrique.
« La microscopie optique permet de voir une bactérie mais non un virus : les limites de la longueur d’onde rendent la nanoscopie impossible. Tel un aveugle, la technique de la fine pointe utilisée sur spectre Raman, permet, quant à elle, de balayer l’échantillon et de dresser un profil à une très haute résolution. La combinaison des deux techniques (microscopie optique et fine pointe) dans des conditions favorables donne une nouvelle microscopie optique à l’échelle du nanomètre », précise fièrement le professeur Ruediger.
L’INRS est fier de souligner l’excellence de Mischa Nicklaus, qui a contribué à repousser les limites de l’optique et s’est démarqué dans une activité de communication scientifique. Nous lui transmettons nos sincères félicitations!
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L’affiche de Mischa Nicklaus
L’article du webzine PlanèteINRS.ca : Nanotechnologies et société : le début d’un temps nouveau
Le site Internet du groupe de nanophotonique du professeur Andreas Ruediger