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Première école d’été en médiation culturelle au Québec

16 juin 2021 | Julie Robert

Mise à jour : 16 juin 2021

Professionnel(le)s de la culture et universitaires se réunissent pour pratiquer et penser les médiations culturelles.

L’école d’été de l’OMEC réunira 75 participantes et participants issu du milieu de la culture pour pratiquer et penser les médiations culturelles.

L’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) lance aujourd’hui sa première école d’été québécoise sur les médiations culturelles. L’événement se déroulera du 16 au 18 juin 2021 entièrement de manière virtuelle et proposera différents formats d’apprentissage pour favoriser les réflexions collectives : des conférences, des ateliers participatifs, des activités créatives ainsi que des activités de réseautage.

 « L’école d’été s’avère particulièrement pertinente sur le plan de la formation universitaire et professionnelle. Il s’agit d’une formidable expérience individuelle et collective de développement, de partage et de mobilisation des connaissances, tant scientifiques que pratiques et expérientielles. »

Christian Poirier, professeur à l’INRS et membre de l’OMEC.

L’école d’été de l’OMEC réunira 75 participantes et participants, dont des étudiantes et étudiants de premier, deuxième et troisième cycles, des professionnelles et professionnels issus des milieux de pratique de même que des chercheuses et des chercheurs. La programmation les invite à explorer les thématiques transversales du dépaysement, des façons de faire et du tressage. Ce sera l’occasion pour les étudiantes et étudiants ainsi que pour tous les autres participants de se rencontrer et d’être exposé(e)s à des contenus et à des activités riches et variés (conférences, tables rondes, performances artistiques, projection filmique, activités en groupes, mises en situation, activités de mentorat et de réseautage).

« Les participantes et participants sont invités à envisager de nouvelles visions et modalités de la médiation culturelle à l’ère de la diversité, de l’accessibilité et de l’inclusion, à développer un regard critique ainsi qu’à imaginer et à conceptualiser en commun des formes plurielles de médiation », explique le professeur Poirier, qui a également siégé au comité organisateur de l’école d’été.


Un concept basé sur l’exploration

Cet événement phare conclut la deuxième année d’existence de l’Observatoire des médiations culturelles et poursuit sa mission fondamentale qui consiste à approfondir les connaissances relatives aux pratiques de médiation culturelle et à leurs enjeux sociopolitiques par une approche multisectorielle et interdisciplinaire.

« L’idée d’une école d’été s’est imposée lorsque, en dépit des conditions difficiles créées par la pandémie et les mesures de santé publique, nous cherchions à rassembler différentes pratiques de médiation et les efforts de réflexion qui avaient cours dans différents milieux, sous différentes formes. Nous étions préoccupés à la fois par les questions d’accessibilité et d’éloignement, d’urbanité et de ruralité, d’inclusion et de participation. La programmation ouverte et riche en contenus de cette première école d’été traduit simplement ces préoccupations. Et c’est dans cet esprit que l’école se veut un moment de partage, mais aussi d’exploration », déclare Louis Jacob, codirecteur par intérim de l’OMEC.

L’événement affiche complet, mais les personnes intéressées pourront avoir accès à certains contenus diffusés sur le site Web et les réseaux sociaux de l’OMEC à la suite de l’événement. Une édition spéciale des Cahiers de l’OMEC comprendra des comptes rendus de certaines activités.

L’école d’été est co-organisée par l’Observatoire des médiations culturelles et Culture Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est présentée en partenariat avec le Consulat général de France, Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et le Festival REGARD.


Comité organisateur

  • Gabrielle Desbiens, directrice, Culture Saguenay–Lac-Saint-Jean
  • Marcelle Dubé, professeure associée, UQAC
  • Louis Jacob, professeur, département de sociologie, UQAM
  • Jeanne Laroche, candidate à la maîtrise en études urbaines, INRS
  • Noémie Maignien, candidate au doctorat en muséologie, médiation, patrimoine, UQAM
  • Gabriela Molina, candidate au doctorat en science politique, Sciences Po Grenoble – Université Grenoble Alpes et agente de recherche, INRS
  • Christian Poirier, professeur, titulaire de la Chaire Fernand-Dumont sur la culture, INRS
  • Alexandra Tourigny Fleury, commissaire et candidate à la maîtrise en histoire de l’art, UQAM