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Préparer l’arrivée de la 5G et de ses dispositifs connectés

4 avril 2019 | Stéphanie Thibault

Mise à jour : 17 septembre 2020

Le professeur Tarek Djerafi obtient un financement de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) afin de raffiner les outils qui préparont le terrain pour la nouvelle génération de technologies connectées.

Au cours de l’année 2020, les réseaux 5G relieront non seulement les téléphones cellulaires, mais aussi un vaste éventail d’appareils pour réaliser des villes intelligentes et d’autres structures de partage de données. Avec un débit de transfert de données allant jusqu’à 20 Go par seconde, la 5G (5e génération de standard pour la téléphonie mobile) révolutionnera les communications.   

Professeur Tarek Djerafi De nouvelles bandes de fréquences seront mises à profit pour tenir les promesses d’une plus grande fluidité des données, dont les ondes millimétriques pour lesquelles les outils d’analyse se font très rares. Le professeur Tarek Djerafi comblera un grand vide en recherche en équipant un nouveau laboratoire spécialisé dans la caractérisation et le développement de dispositifs pour les ondes millimétriques.   À l’heure actuelle, très peu de laboratoires de recherche dans le monde sont équipés adéquatement pour bien caractériser les matériaux et les systèmes qui seront utilisés pour les applications dans les bandes millimétriques. À titre d’exemple, les antennes qui participeront aux réseaux doivent répondre à de nouvelles exigences et, pour les analyser, la résolution des instruments courants ne suffit plus. Ces instruments sont généralement limités en résolution spatiale, mais également dans leur capacité à couvrir des bandes de fréquences plus larges et plus élevées.    Rendue possible par une subvention de plus de 200 000 dollars de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), la mise sur pied du laboratoire du professeur Djerafi comblera un vide dans la recherche mondiale. Ce sera le premier dédié à la caractérisation des matériaux dans le domaine des ondes millimétriques jamais installé au Canada. Il inclura un microscope en champ proche 3D dans un domaine de longueurs d’ondes très étendu couvrant les bandes millimétriques (de 70 kHz à 125 GHz) avec une résolution spatiale de l’ordre du nanomètre. Ce microscope, combiné aux autres instruments de pointe, permettra aux chercheurs de l’INRS d’élaborer des dispositifs à petite échelle fonctionnant dans les bandes de fréquences millimétriques.

Ces outils vont permettre des avancées remarquables dans le domaine des nanosciences et des nanotechnologies, mais aussi dans des domaines comme la biologie, la médecine et les sciences des matériaux. En plus de la subvention de la FCI, le projet bénéficie du soutien d’autres partenaires dont le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), pour un financement total de plus de 500 000 dollars.