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Quatre nouveaux visages à l’INRS

26 octobre 2017

Mise à jour : 11 octobre 2020

Récemment, l’INRS a accueilli quatre nouveaux professeurs aux profils inspirants. Tous quatre se distinguent par des expertises touchant à de multiples disciplines et proposent des programmes de recherche ambitieux. 
 
 
 
Imagerie pour mieux comprendre et mieux soigner
 
Ingénieur en optoélectronique, le professeur Jinyang Liang se joint au Centre Énergie Matériaux Télécommunications où il concentre ses recherches sur le développement d’instruments d’imagerie optique et ultrasonique pour la physique et la biomédecine. Ces nouveaux instruments visent une meilleure compréhension fondamentale de phénomènes ultrarapides en physique et en biologie ainsi qu’une amélioration des capacités de diagnostic et de traitement  médicaux. Ayant obtenu un doctorat de l’Université du Texas à Austin, le professeur Liang a poursuivi ses travaux à l’Université de Washington à St-Louis et à l’Institut de technologie de la Californie où, durant un stage postdoctoral, il a conçu la caméra la plus rapide du monde en 2014, captant 100 milliards d’images par seconde en temps réel. On lui doit d’autres innovations importantes en imagerie, notamment de nombreuses technologies photoacoustiques et de mise en forme de haute précision des faisceaux laser.
 
 
Les contaminants et l’état de santé des écosystèmes aquatiques
 
Le Centre Eau Terre Environnement accueille la professeure Valérie Langlois. Après un doctorat en toxicologie et chimie de environnement de l’Université d’Ottawa, elle est devenue professeure agrégée au Collège militaire royal du Canada et professeure adjointe à l’Université Queen’s situés à Kingston. Elle s’intéresse aux impacts des contaminants, notamment les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les polluants émergents, sur la santé des écosystèmes aquatiques (particulièrement chez les amphibiens et les poissons) un thème d’une grande pertinence au Canada. En juin dernier, la professeure Langlois a reçu le prestigieux prix Gorbman-Bern New Independent Investigator Award de la Société nord-américaine d’endocrinologie comparée. Elle a été également titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicogénomique et perturbation endocrine jusqu’en 2017. La professeure Langlois préconise une approche combinant l’écotoxicologie, la physiologie animale, la biogéochimie aquatique, la biologie moléculaire, la biochimie et la chimie analytique, ce qui s’arrime au modèle multidisciplinaire de l’INRS. 
 
 
Les défis de la transition énergétique urbaine
 
S’intéressant aux conflits sociopolitiques sur l’environnement dans les régions métropolitaines, la professeure Sophie L. Van Neste s’intègre à merveille dans les activités de recherche du Centre Urbanisation Culture Société. Son parcours universitaire multidisciplinaire l’a menée des sciences de l’environnement aux études urbaines; c’est dans ce dernier domaine qu’elle détient un doctorat de l’INRS, suivi d’un stage postdoctoral en géographie urbaine à Clark University et en sociologie politique à l’Université de Montréal.  Ses thématiques de recherche portent autant sur la mobilité dans la ville et l’action collective pour des alternatives à la voiture que sur la gouvernance des infrastructures énergétiques, des enjeux actuels de société. La professeure Van Neste propose de constituer à l’INRS un programme de recherche sur les transformations et les défis de gouvernance d’une transition énergétique urbaine, la participation publique et les trajectoires d’engagement politique.
 
 
S’attaquer aux sources de pollution industrielle
 
Le panache des cheminées industrielles ne sera plus tout à fait le même grâce au professeur Louis-César Pasquier, titulaire d’un doctorat en sciences de la Terre de l’INRS. S’étant spécialisé dans le traitement du dioxyde de carbone industriel par carbonatation minérale, il investit temps et efforts pour développer des technologies permettant de limiter l’impact des activités humaines sur l’atmosphère. Ses recherches proposent des moyens originaux de traiter les polluants tels que les oxydes de soufre et d’azote ainsi que les particules fines à la source. Au Centre Eau Terre Environnement, le professeur Pasquier propose un programme de recherche qui contribuera à la décarbonisation de l’économie, élargissant le spectre des choix s’offrant aux industries minières, du transport et de la valorisation des déchets, pour n’en nommer que quelques-unes. ♦