Quelles sont les critiques formulées à l’égard de la médiation culturelle, un mode d’intervention de plus en plus populaire dans le champ culturel? Comment resituer la médiation culturelle dans l’action publique? Comment définir le rapport entre médiation culturelle et éducation? Comment les artistes peuvent-ils inventer de nouvelles façons d’être, de faire et de créer en contribuant à faire évoluer la pratique et l’analyse critique de la médiation culturelle? Ces questions sont approfondies dans la nouvelle parution Expériences critiques de la médiation culturelle publiée sous la direction de Nathalie Casemajor, Marcelle Dubé, Jean-Marie Lafortune et Ève Lamoureux.
Nouvelle parution cosignée par la professeure Nathalie Casemajor du Centre Urbanisation Culture Société
Paru aux Presses de l’Université Laval dans la
collection « Monde culturel », cet ouvrage collectif propose des réflexions critiques sur les fondements institutionnels de la médiation culturelle, ses pratiques et ses discours, en plus de mettre en lumière son potentiel de changement social. « S’il n’existe pas de consensus autour de la définition de la médiation culturelle, les tensions qui l’animent permettent de repenser l’intervention socioculturelle aujourd’hui », estiment les auteurs.
Dans ce livre conçu comme un triptyque, les auteurs étudient la genèse, les paradoxes et les possibles évolutions de la médiation culturelle. Ils s’attardent ensuite aux liens de parenté entre médiation culturelle, éducation populaire et éducation des arts. Ils posent enfin leur regard sur des initiatives artistiques et culturelles « qui entendent agir sur la fragilisation du lien social, l’exclusion ou les effets individuels et collectifs des rapports de pouvoir ».
Avec la publication de ce livre, les auteurs ont souhaité « interroger la médiation culturelle de façon critique et constructive, afin de donner à voir sa pluralité, sa complexité », dans le contexte des transformations récentes de la société, de la culture et de l’économie.