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9 janvier 2015
Mise à jour : 13 novembre 2020
En juillet 2014, des chercheurs de plusieurs institutions dont l’associé de recherche Roland Pierre Ngom du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS se sont réunis à Niamey, au Niger, afin d’offrir aux décideurs locaux une formation sur la sécurité et la santé publique face aux changements climatiques.
Cet atelier a été organisé dans le cadre du projet FACE, géré par les professeurs André St-Hilaire et Taha Ouarda. C’est le chapitre Santé du projet qui a initié et organisé l’atelier en relation avec nos partenaires au Niger, CERMES, ACMAD et AGRHRYMET. Le volet santé est coordonné par le Dr. Pierre Gosselin (INSPQ/INRS) secondé par le chercheur Roland Ngom (INRS). L’INRS et l’INSPQ ont financé l’atelier dont la réalisation a été assurée par le Dr Ngom, avec le soutien du Dr Gosselin et du géomaticien Steve Toutant de l’INSPQ/MSP.
Le projet s’inscrit dans la thématique de transfert de connaissances (entre la partie canadienne et la partie africaine comprenant le Maroc et le Niger avec une communauté de pratiques établie (échanges d’expériences), et de transfert de technologie.
Les professeurs-chercheurs de l’INRS ont initié avec succès le transfert d’un outil de surveillance des évènements météorologiques extrêmes (SUPREME) et de leur impact sur la santé publique auprès de nos partenaires au Maroc et au Niger. C’est un outil informatique reconnu d’utilité par l’OMS depuis 2012.
L’atelier, qui s’est tenu du 22 au 24 juillet 2014, avait entre autres pour objectif d’expliquer le contexte général de la surveillance dans les domaines de la sécurité publique et santé publique en rapport avec les risques environnementaux.
Durant l’atelier, on a introduit l’expérience québécoise en surveillance environnementale, notamment au travers de l’outil SUPREME (Surveillance et Prévention des Évènements Météorologiques Extrêmes). Cet événement a attiré experts et responsables locaux, notamment ceux impliqués dans la gestion des catastrophes.
Une formule innovante a été d’introduire des séances d’échanges intenses, en vue de mettre en exergue les limites à une surveillance efficace, et ainsi d’adapter les outils au contexte local. C’est une thématique importante pour des pays qui sont en proie à des problèmes hydrométéorologiques aigus tels que les inondations, les sécheresses et des syndrômes épidémiologiques tels que le virus Ebola.
Au travers de tels évènements, le Québec et le Canada se positionnent comme leader dans la gestion de la santé globale avec comme corollaire un transfert effectif de connaissances, une communauté de pratiques dont profite aussi le Canada et un transfert de technologie made in Québec.