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Un 1er symposium virtuel de l’Est du Canada portant sur la qualité de l’eau

11 novembre 2020 | Sophie Laberge

Mise à jour : 29 août 2024

Le 6 novembre dernier se tenait le premier Symposium virtuel de l’Est du Canada sur la qualité de l’eau. Organisé en partenariat avec l’Association canadienne sur la qualité de l’eau (ACQE) et l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), cet événement a réuni plus de quatre-vingt participants du Canada, de Chine, de la Côte d’Ivoire et de la Turquie, entre autres.

Les conférences et les ateliers ont permis aux professionnelles et aux professionnels de l’eau d’échanger sur les dernières percées scientifiques et techniques dans les domaines des technologies environnementales de décontamination et de gestion des eaux. « Les conséquences des activités de l’être humain sur notre écosystème et notre environnement n’ont jamais été aussi grandes et préoccupantes, a précisé le président du comité organisateur Patrick Drogui, professeur à l’INRS et directeur du programme en technologies environnementales de décontamination et gestion intégrée des eaux et effluents résiduaires (TEDGIEER). Le développement de procédés avancés appliqués à l’environnement, à la santé, aux énergies renouvelables et à la récupération des ressources ainsi que la modélisation de la qualité des eaux et le développement de nouvelles méthodes d’identification analytiques des contaminants émergents sont en constante progression et font l’objet de recherches importantes. »

« De l’intelligence artificielle en gestion de l’eau à l’incidence de la qualité de l’eau sur la santé humaine et animale, ce symposium est l’occasion d’aborder l’enjeu de la qualité de l’eau sous différents thèmes, a souligné Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS, lors de l’ouverture de l’événement. »

La conférence plénière était présentée par Jonathan W.C. Wong, chercheur à l’Institute of Bioresource and Agriculture de la Hong Kong Baptist University. Sous le thème de la gestion durable des déchets alimentaires, monsieur Wong a brossé le tableau du gaspillage alimentaire à l’échelle mondiale. La production alimentaire représente une grande partie de l’utilisation des ressources, comme les engrais et l’énergie d’origine fossile. Elle est également la principale cause de la perte de 80 % de la biodiversité, de 70 % des ressources en eau douce et de 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Or, un tiers des aliments produits est tout simplement gaspillé et est ensuite incinéré ou mis en décharge. Cela représente une perte permanente du cycle des nutriments. Ces déchets alimentaires sont des ressources biologiques qui contiennent encore de l’énergie résiduelle intacte, du carbone ainsi que des nutriments majeurs et mineurs qui devraient être recyclés pour participer à une économie biocirculaire.

 « De l’intelligence artificielle en gestion de l’eau à l’incidence de la qualité de l’eau sur la santé humaine et animale, ce symposium est l’occasion d’aborder l’enjeu de la qualité de l’eau sous différents thèmes, a souligné Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS, lors de l’ouverture de l’événement. Que vous soyez d’une université, que vous soyez consultant ou que vous travailliez au sein d’une industrie ou du gouvernement, l’objectif aujourd’hui est le même pour toutes et tous : découvrir et échanger au sujet des dernières avancées en recherche pour assurer un accès à de l’eau potable de qualité en quantité suffisante. »


Reconnaissance des étudiantes et des étudiants

Afin de mettre en valeur le talent de jeunes professionnelles et professionnels (35 ans ou moins) menant des recherches sur la qualité de l’eau et d’encourager leur participation au Symposium, plusieurs prix ont été décernés :

Prix Philip H. Jones pour la meilleure présentation orale, commandités par la compagnie ALTRA – Solutions éprouvées :

  • Rania Souidi (Université Laval) a remporté le 1er prix (400 $), pour sa présentation « Recovery of phosphate from wastewater in the form of vivianite using electrochemical technology ».
  • Cassandra Guérette (Université de Sherbrooke) s’est mérité le 2e prix (300 $), pour sa présentation « Traitement des effluents hospitaliers par oxydation en voie humide : devenir des produits pharmaceutiques ».

Commandité par la compagnie Veos Water, le prix de la meilleure présentation « 1 diapositive en 3 minutes » a été octroyé ex æquo à Mahdieh Khajvand (INRS) et à Cristian Garcia (Université Laval). Des prix en argent de 200 $ par finalistes accompagnaient cette reconnaissance.