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Un doctorant de l’INRS remporte le prix Louise-Dandurand 2023

27 novembre 2023 | Alexandra Madoyan

Mise à jour : 29 novembre 2023

Le Fonds de recherche du Québec – Société et culture reconnaît la publication scientifique en français de Clarence Hatton-Proulx.

 Le doctorant Clarence Hatton-Proulx devant le Centre Urbanisation Culture Société de l'INRS à Montréal.

Le doctorant Clarence Hatton-Proulx devant le Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS à Montréal.

Spécialisé dans les dimensions sociales de l’énergie, le doctorant en études urbaines et en histoire Clarence Hatton-Proulx s’est vu décerner le prix Louise-Dandurand par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). C’est son article « Travailleuses anonymes et modernité énergétique. L’industrie électrique et gazière et l’économie domestique à Montréal, 1904-1959 », publié dans la Revue d’histoire de l’Amérique française, qui a retenu l’attention du jury.

Ce prix vise à promouvoir et à faire rayonner les publications de recherche en français au Québec et auprès de la Francophonie.

« Je suis très honoré d’avoir reçu ce prix, qui récompense mon travail sur le rôle historique des femmes dans les transitions énergétiques. En visant les articles publiés en français dans des revues favorisant le libre accès, le prix Louise-Dandurand encourage les chercheuses et chercheurs à publier dans des revues francophones facilement accessibles. C’est une orientation que je trouve vraiment honorable. »

Clarence Hatton-Proulx, doctorant à l’INRS

Dans le cadre de ses travaux, Clarence s’intéresse aux conséquences des changements énergétiques, décidés dans le passé, sur le présent et sur le futur de nos villes. Le doctorant vient d’ailleurs de défendre sa thèse « Une histoire sociale et matérielle des transitions énergétiques urbaines. Le cas de Montréal, 1945-1980 ». Son travail de recherche proposait d’étudier les conséquences sociales et matérielles du pétrole, du gaz et de l’électricité sur l’aménagement urbain et la consommation d’énergie dans cette métropole.

Une expérience enrichissante sur deux continents

Par ailleurs, Clarence a partagé son doctorat entre Paris et Montréal grâce à un programme de cotutelle entre Sorbonne Université et l’INRS. Ses travaux ont ainsi été dirigés par la professeure Sophie Van Neste, spécialiste de l’action politique en environnement, au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS, et par Alain Beltran, directeur de recherches émérite spécialiste d’histoire de l’énergie.

« Cette expérience entre deux pays m’a permis d’observer différentes manières d’enseigner et de mener des recherches. J’ai également eu l’opportunité de rejoindre des réseaux internationaux et de participer à des évènements scientifiques partout en France et en Europe. Sans compter l’incroyable richesse de la vie intellectuelle à Paris, avec ses nombreux séminaires et conférences », souligne-t-il.

Une expérience étudiante particulièrement porteuse de sens, quelques jours seulement après la signature d’une entente-cadre entre Sorbonne Université et l’INRS.