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Un étudiant de l’INRS nommé au Comité intersectoriel étudiant des FRQ

14 novembre 2022 | Ricardo Codina

Mise à jour : 16 novembre 2023

Le doctorant Samuel Leduc-Frenette jouera un rôle-conseil auprès du Scientifique en chef du Québec.

Samuel Leduc-Frenette

Samuel Leduc-Frenette, étudiant au doctorat en sciences de la Terre. Photo : Marie-Soleil Boudreau

Le doctorant en sciences de la Terre Samuel Leduc-Frenette de l’INRS a été nommé membre du Comité intersectoriel étudiant (CIE). Le CIE est un comité commun aux conseils d’administration des trois Fonds de recherche du Québec (FRQ) – Nature et technologies, Santé et Société et culture. Rattaché au bureau du Scientifique en chef du Québec, il a pour mandat de promouvoir l’accessibilité aux études de cycles supérieurs, d’œuvrer à l’excellence de la relève en recherche et de contribuer au rayonnement de la recherche.

« C’est une grande fierté pour moi de siéger au Comité intersectoriel étudiant des FRQ. J’ai très hâte de débuter ce mandat et d’apporter mon expertise à la table afin d’appuyer la relève et contribuer au rayonnement de la recherche au Québec. Il s’agit pour moi d’une implication citoyenne forte et significative. »

Samuel Leduc-Frenette, étudiant au doctorat en sciences de la Terre

Créé en 2014, ce comité a pour mission d’identifier des stratégies pour favoriser l’accessibilité du financement de la recherche, optimiser le potentiel de la relève ainsi que valoriser son rayonnement et ses retombées dans la société. « C’est avec plaisir que nous accueillons Samuel qui a su se démarquer parmi une centaine d’autres candidatures. Il sera le seul membre provenant de l’INRS au sein de notre équipe plurisectorielle, interuniversitaire et représentant tous les cycles d’études, du collégial au postdoctorat », ont déclaré les membres du CIE.

Un parcours universitaire impressionnant et diversifié

Samuel a commencé son parcours universitaire par un baccalauréat en journalisme à l’UQAM suivi d’une maîtrise en journalisme international à l’Université Laval et à la City University London. Il est détenteur d’une maîtrise en histoire de l’Université Concordia et d’une maîtrise en biogéosciences de l’environnement de l’Université Laval, en plus d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal.

Il étudie actuellement au doctorat en sciences de la Terre à l’INRS, et termine en parallèle un certificat en géographie à l’Université Laval à raison d’un cours par année.  Sa thèse, qu’il effectuera sous la direction de la professeure Louise Hénault-Éthier, du professeur Louis César-Pasquier et du professeur Owen Waygood de Polytechnique Montréal, porte sur la quantification de l’empreinte carbone du télétravail.

Cette quantification et cette modélisation se feront auprès de différentes organisations montréalaises du secteur privé et du secteur public. Samuel travaille au montage de questionnaires avec lesquels il sollicitera des réponses auprès d’employeurs membres de Partenariat Climat Montréal dont l’objectif est clair : la carboneutralité d’ici 2050 dans la métropole et une baisse de 55 % selon les taux de gaz à effet de serre de 1990 d’ici 2030.

Une implication significative

Une chose est sûre, l’emploi du temps de Samuel sera occupé jusqu’en 2026 avec le doctorat et ses obligations de jeune père de famille. Qu’est-ce qui a pu le motiver à proposer sa candidature au CIE? « Je conçois le doctorat de manière non traditionnelle, c’est-à-dire comme une implication personnelle pour m’améliorer en tant que chercheur engagé et pour améliorer la société. Il me semble tout naturel de greffer une implication citoyenne en parallèle à mes activités de recherche et de rédaction. Une implication auprès du CIE est en adéquation avec mes objectifs au doctorat : contribuer à la diffusion de la connaissance scientifique, faire de la vulgarisation scientifique et aider au développement de la science citoyenne. Cette candidature allait de soi pour moi », explique-t-il en précisant qu’il souhaite être assidu et actif au sein du CIE. Comment? En participant aux rencontres bien sûr, mais aussi en étant présent à des activités de formation continue dans le cadre de congrès.

Samuel compte également contribuer au rôle-conseil du comité auprès des FRQ sur des sujets de recherche qui l’intéressent comme l’environnement et la place du français en recherche pour ne nommer que ceux-là. En conclusion, il s’agira d’une implication citoyenne forte et significative pour Samuel à qui nous offrons toutes nos félicitations pour cette nomination.