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Un parcours d’études tout en verdure

3 février 2022 | Audrey-Maude Vézina

Mise à jour : 4 février 2022

Chercheur postdoctoral, Maxime Fortin Faubert met les infrastructures végétalisées au cœur de ses recherches pour augmenter la résilience des villes aux changements climatiques.

Maxime Fortin Faubert

Maxime Fortin Faubert, passionné des infrastructures végétalisées. Photo © Jake Hermiston

Originaire d’une petite ville de la campagne, Maxime Fortin Faubert a vécu son arrivée à Montréal comme un choc. « Presque toutes les surfaces étaient utilisées et recouvertes de matériaux imperméables comme le béton. C’était un non-sens ! » souligne le nouveau postdoctorant à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).

Durant son doctorat en biologie à l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal, il a découvert tous les services offerts par la végétation pour résoudre des problématiques environnementales. Son projet portait sur la phytoremédiation, c’est-à-dire la décontamination des sols avec les plantes.


Des cartes de verdissement

Sa passion des infrastructures végétalisées s’est animée davantage alors qu’il s’est joint à la Fondation David Suzuki dans le cadre d’un programme de bourses. Ce dernier offrait la possibilité aux étudiantes et étudiants du cycle supérieur de réaliser un projet de recherche en parallèle avec leurs études, sous la thématique d’adaptation aux changements climatiques et ville durable. Maxime Fortin Faubert leur a proposé de développer un outil afin d’évaluer le potentiel d’utilisation des terrains vacants, potentiellement contaminés, pour la plantation d’arbres.

« En fonction de plusieurs critères comme la température de surface ou la vulnérabilité aux inondations, cet outil d’aide à la décision permet de déterminer quels terrains seraient prioritaires à verdir. »

Maxime Fortin Faubert, nouveau postdoctorant à l’INRS
Carte de l’île de Montréal. Photo © Maxime Fortin Faubert

À l’aide d’un algorithme, l’outil superpose des cartes avec des informations variées et les additionne pour déterminer les caractéristiques favorisant le verdissement.

À la fin de son doctorat, Maxime Faubert s’est tourné vers l’INRS pour poursuivre son travail amorcé avec la Fondation. Il travaille sous la direction de Louise Hénault-Ethier, directrice du Centre Eau Terre Environnement, et de la professeure Geneviève Bordeleau. « Avec mon projet, j’avais seulement touché à une petite partie du territoire de l’île de Montréal. Je voulais donc l’améliorer et le reproduire sur la totalité de la métropole et sur des territoires plus grands comme les villes de Vancouver et Toronto », rapporte-t-il. 

Il souligne que la force de l’INRS est l’interdisciplinarité, puisqu’elle favorise les échanges entre différents domaines. Maxime Fortin Faubert peut ainsi combiner ses connaissances en biologie végétale avec des notions de cartographie liées à la géomatique.


Sa passion en images

Au cours de la dernière année, et en collaboration avec l’INRS, la Société québécoise de phytotechnologie et la Fondation David Suzuki, Maxime Fortin Faubert a chapeauté la création de deux capsules vidéo sur les infrastructures naturelles (ou infrastructures vertes) et les phytotechnologies. Il a interviewé des intervenantes et des intervenants d’universités et d’organisations de ce champ d’expertise, en plus de guider la captation vidéo et le montage.

« Peu de capsules vidéo s’intéressent aux infrastructures naturelles et encore moins aux phytotechnologies. Ça gagne à être connu, particulièrement pour celles et ceux qui travaillent de près ou de loin dans l’aménagement du territoire. »

Maxime Fortin Faubert, très content du résultat final

La première capsule a pour sujet les infrastructures naturelles. Lancée depuis peu, vous pouvez la visionner ci-dessous.

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Restez à l’affut pour la seconde capsule, portant sur les phytotechnologies, qui abordera l’utilisation de plantes vivantes afin de résoudre des problèmes environnementaux.