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Un projet d’unité mixte de recherche dans un contexte de changements climatiques accrus

20 septembre 2023 | Alexandra Madoyan Trautmann

Mise à jour : 20 septembre 2023

L’INRS se joint aux efforts pour évaluer les besoins et solutions en sécurité publique, civile et défense face aux changements climatiques.

Un hélicoptère au-dessus d'un feu de forêt.

Avec la montée des incidents environnementaux, il est primordial de sécuriser les actions pour les intervenantes et intervenants.

Près de 50 chercheuses et chercheurs de différentes institutions se sont réunis dans la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, pour discuter d’enjeux d’actualité : les besoins et les solutions en matière de sécurité publique, civile et défense dans le contexte de changements climatiques grandissants.

Conviés à un premier atelier de travail au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMRSJ) à l’invitation de NexDev | Développement économique Haut‑Richelieu, d’InnoSécur et de l’Institut national de recherche scientifique (INRS), les participantes et participants ont confirmé la pertinence de créer une unité mixte de recherche (UMR), un pôle de recherche et d’innovation fédérant plusieurs organisations.

Cette UMR dédiée aux enjeux de sécurité en contexte climatique serait centralisée à Saint-Jean-sur-Richelieu, reconnu pour sa concentration d’expertises en sécurité.

« L’INRS se positionne comme un moteur scientifique tournée vers le développement de la société québécoise. Dans un contexte où les catastrophes naturelles liées aux changements climatiques se multiplient, les travaux sur les enjeux de sécurité civile et publique sont essentiels. L’INRS est fier de contribuer, au côté de ses partenaires, à ce projet qui apportera des solutions novatrices. »

Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS

Une première rencontre fructueuse

Aux chercheuses et chercheurs de l’INRS, se sont joints ceux de l’École de technologie supérieure (ÉTS), du CMRSJ, du Centre de recherche et d’innovation en sécurité civile (Centre RISC), du Groupe CTT et du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est ensemble qu’ils ont pu mettre en commun leurs expertises et réfléchir à la valeur ajoutée d’une UMR spécialisée en sécurité civile et publique.

Le Service des partenariats stratégiques et du soutien à l’innovation (SePSSI) de l’INRS sous la direction de Karine Souffez joue un rôle central dans l’arrimage avec les partenaires de ce projet.

L’équipe de l’INRS réunie pour la première rencontre de la future UMR sécurité civile. De g. à d. : Marianne Mathis (SePSSI), professeur François Légaré (directeur, Centre Energie Matériaux Télécommunications), professeur Morgan Mouton, professeure Marie-Soleil Cloutier (directrice, Centre Urbanisation Culture Société), professeure Cathy Vaillancourt (directrice du RISUQ et du Réseau CARES), Gabriel Joyal (direction scientifique), Héloïse Roy (Affaires académiques et professorales, Centre Urbanisation Culture Société ), Elissa Haddad (SePSSI), Marie-Claude Racine (SePSSI), Karine Souffez (directrice du SePSSI) qui exerce le leadership sur ce projet, et la professeure Geneviève Bordeleau qui siège sur le comité scientifique.

«  Cette première rencontre a été l’occasion de tracer les contours d’un projet d’UMR prometteur. Je suis très heureux que l’équipe de l’INRS œuvre aux côtés d’un solide réseau, qui réunit divers partenaires du milieu de la recherche, de l’enseignement supérieur, de l’industrie, des gouvernements et des communautés. Les objectifs que nous visons sont d’une importance primordiale pour les actrices et acteurs locaux, régionaux et nationaux, et pour la population québécoise dans son ensemble. »

Gabriel Joyal, directeur scientifique adjoint par intérim de l’INRS

L’entreprise Rheinmetall Canada, l’organisme SOPFEU et la direction régionale du ministère de la Sécurité publique étaient également présents à titre d’observateurs invités afin de s’imprégner des échanges.

Favoriser la synergie du milieu

Ce projet d’UMR dans le Haut-Richelieu vise à accélérer la capacité de recherche de haut niveau et à stimuler l’innovation sociale et technologique dans le domaine de la sécurité publique, civile et défense.

Elle a aussi pour objectif de développer un leadership national et international dans ce secteur stratégique pour le Québec.

« Lorsqu’elle se concrétisera, l’unité mixte de recherche permettra à la région et au Québec de mieux intervenir lors de catastrophes naturelles et d’être encore plus innovants pour améliorer la sécurité des communautés, des personnes et de leurs biens. C’est un projet porteur et nous sommes ravis d’avoir réuni ces partenaires hautement qualifiés pour y travailler », explique Carole Cardinal, directrice générale de NexDev | Développement économique Haut-Richelieu et d’InnoSécur

Asseoir l’expertise de l’INRS

Depuis 2020, l’INRS a mis sur pied cinq UMR en collaboration avec ses partenaires universitaires du réseau de l’Université du Québec sur les thématiques de la  cybersécurité (INRS-UQO), des études autochtones (INRS-UQAT), des matériaux et technologies pour la transition énergétique (INRS-UQTR), de la santé durable (INRS-UQAC) et de la transition numérique (INRS-UQAR).

L’expérience de l’INRS permettra de coconstruire une initiative unique avec les partenaires impliqués dans ce projet d’UMR dans le Haut-Richelieu. À la fois interordre et industrielle, cette UMR misera sur les forces des entreprises, des établissements de niveau collégial et universitaire, ainsi que des organismes de développement économique pour propulser la recherche en réponse aux besoins des milieux. Une manière de faire avancer concrètement les choses pour la sécurité de la population et des territoires du Québec.