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Une 4e école d’été FONCER-TEDGIEER

16 juin 2022 | Sophie Laberge

Mise à jour : 16 juin 2022

Une nouvelle cohorte étudiante a eu l’occasion de perfectionner ses compétences en recherche collaborative.

La cohorte 2022 de l'école d'été FONCER-TEDGIEER

La cohorte 2022 de l’école d’été FONCER-TEDGIEER

Du 30 mai au 17 juin 2022, l’école du programme FONCER Technologies environnementales de décontamination et gestion intégrée des eaux et effluents résiduaires (TEDGIEER) a réuni 14 étudiantes et étudiants de diverses universités canadiennes au Centre Eau Terre Environnement. Ce programme de formation multidisciplinaire a permis, par sa programmation variée, de créer un réseau de collaboration canadien et international entre les milieux universitaires et industriels.

Le professeur Patrick Drogui, directeur de FONCER-TEDGIEER, a pu compter sur la collaboration du professeur Jean-François Blais pour cette 4e édition. Le professeur Drogui a été particulièrement impressionné par la qualité des profils des participantes et des participants de cette année.

« Ce programme a pour objectif de former du personnel hautement qualifié en gestion écoresponsable des rejets urbains, agricoles et industriels. La programmation scientifique est donc fondée sur une collaboration étroite entre l’université et l’industrie. Au fil des ans, nous constatons que l’intérêt de la relève est de plus en plus grand pour ce domaine d’études. »

Patrick Drogui, professeur au centre Eau Terre Environnement et directeur de FONCER-TEDGIEER

De la théorie à la pratique

La formation a débuté avec le cours Technologies environnementales – Eau et développement durable (cours ETE-6050). Composé de six modules, il présente les fondements des technologies environnementales et du développement durable. Durant cette formation, l’équipe organisatrice a accueilli des membres du corps professoral et des experts de différentes universités canadiennes. Les étudiantes et les étudiants ont également assisté à des rencontres de travail supervisées par des représentants industriels et de centres de recherche. Ce volet a pour objectif de permettre l’alignement des compétences universitaires avec la demande du marché de travail ainsi qu’avec les besoins de l’industrie.

Les étudiantes et les étudiants de l’école d’été

Le cours Entrepreneuriat, gestion de projet et de propriété intellectuelle (cours ETE-6051) est, quant à lui, composé de 3 modules. Cette fois, ce sont des spécialistes du monde des affaires qui partagent leur expérience avec les personnes participantes pour leur permettre d’acquérir les bases de la réussite entrepreneuriale et de la gestion de projet.

L’école d’été vise à peaufiner les connaissances des étudiantes et des étudiants inscrits aux programmes FONCER TEDGIEER et CITADEL (Centre d’Innovation de Technologies Avancées et d’Assainissement Décentralisé des Effluents Liquides). Elle a pour objectif de favoriser des rencontres d’échange entre membres de différentes universités et représentants industriels.

Le professeur Drogui en action
Pause café pour les membres étudiants

« Cette 4e école d’été nous a permis de proposer aux personnes inscrites de nouvelles perspectives dans le domaine de la gestion écoresponsable des rejets urbains, agricoles et industriels. Nous avons également accueilli les membres étudiants du CentrEau pour la première fois cette année. »

Patrick Drogui

À propos du programme

Le programme FONCER-TEDGIEER s’adresse aux étudiantes et aux étudiants universitaires de 2e et 3e cycles dont les travaux de recherche portent sur l’un des axes de recherche du programme :

  • Application et valorisation du développement de nouvelles méthodes analytiques d’identification des contaminants émergents réfractaires et contribution à la compréhension de leurs effets écotoxicologiques.
  • Élaboration de nouveaux concepts et technologies pour améliorer les systèmes existants de décontamination des eaux et effluents résiduaires pour les collectivités urbaines.
  • Développement de technologies innovantes efficaces, portatives, écologiques (sans ajout de produits chimiques) et adaptées à l’assainissement décentralisé.
  • Développement d’approches intégrées utilisant des sources d’énergie renouvelable pour la dépollution des eaux et des effluents.
  • Récupération et réutilisation de ressources à partir des eaux résiduaires.
  • Utilisation d’infrastructures de recherche ultramodernes permettant la mise à l’échelle des procédés innovants de décontamination des eaux et des effluents résiduaires.

Cette année, les étudiantes et les étudiants, les membres du corps professoral et experts provenaient de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, l’Université de York, l’Université Carleton, l’Université de Montréal, l’Université McGill et Polytechnique Montréal.