Le professeur Yves Gratton du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS a été nommé au Cercle d’excellence de l’Université du Québec lors de l’évènement de la rentrée des chefs d’établissements du réseau de l’Université du Québec tenu le 27 août au Musée national des beaux-arts du Québec. Par ce geste, l’Université du Québec reconnaît sa contribution remarquable en océanographie physique tant en recherche qu’en formation.
« L’INRS est fier de pouvoir compter sur des chercheurs de grande qualité comme le professeur Gratton qui contribue à l’avancement des connaissances sur les impacts des changements climatiques, un domaine prioritaire pour l’avenir de notre société », se réjouit le recteur de l’INRS, monsieur Daniel Coderre.
Possédant une vaste expertise dans les études d’impact de l’environnement physique sur la qualité du milieu, la production biologique et les pêcheries, le professeur Gratton s’intéresse notamment aux processus qui contrôlent la circulation et le mélange des masses d’eau et à ceux qui affectent la production biologique océanique.
Au cours de sa carrière, il a démontré sa capacité à œuvrer dans un environnement où se côtoient des chercheurs en sciences naturelles, médicales et sociales. Se qualifiant de « physicien de service », le professeur Gratton a participé à la réalisation de plusieurs grands programmes multidisciplinaires nationaux et internationaux dans le but d’étudier la réponse des écosystèmes arctiques aux changements climatiques. Chef de mission à plusieurs reprises, le professeur Gratton a été responsable de l’échantillonnage physique à bord de navires comme l’
Amundsen et a dirigé l’équipe Modélisation de la réponse des écosystèmes des mers glacées aux changements climatiques du
Centre Québec-Océan.
Le professeur Gratton a collaboré au développement d’un modèle physique-biologique unique pour l’archipel Arctique canadien et pris part aux projets Canadian Arctic Shelf Exhange Study (CASES) et ARCTIC SOLAS (Surface Ocean Lower Atmosphere Study). Il a aussi dirigé l’équipe d’océanographie physique dans le cadre d’un projet de l’Année polaire internationale intitulé Circumpolar Flaw Lead Study. Membre du réseau de centres d’excellence
ArticNet, le professeur Gratton a été responsable du thème portant sur les impacts des changements climatiques dans le Haut Arctique canadien. Il a été à la tête d’une équipe multidisciplinaire chargée de produire une étude comparative des conditions physiques et sociétales, incluant des analyses stratégiques et médicales dans cette région. De plus, il a dirigé le projet Long-Term Observatories in Canadian Arctic Waters qui a permis d’étudier les changements de propriétés physiques, biologiques et géochimiques de l’océan.
En plus de contribuer au projet européen MALINA et au projet HYPOXIA,
le professeur Gratton a contribué au développement d’un modèle du comportement de l’oxygène dans les eaux de fond et étudié l’impact des changements climatiques sur les habitats de la truite grise. Il collabore présentement à un projet visant à quantifier l’acidification des eaux de l’estuaire et du golfe du St-Laurent et à en déterminer les causes. Il est également impliqué dans le projet NETCARE qui étudie les aérosols d’origine biologique dans l’Arctique.
Président du chapitre de Québec de la
Société canadienne de météorologie et d’océanographie, il est membre du comité de rédaction de la revue Atmosphère-Océan. Il a été membre du comité scientifique de cette société et membre du conseil d’administration du regroupement stratégique Québec-Océan pendant plusieurs années. ♦
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De gauche à droite : madame Sylvie Beauchamp, présidente de l’UQ; monsieur Yves Gratton, professeur et océanographe; et monsieur Daniel Coderre, recteur de l’INRS / Photo © Focus1
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De gauche à droite : monsieur Yves Gratton, professeur et océanographe; et monsieur Daniel Coderre, recteur de l’INRS / Photo © Focus1 |