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7 juillet 2011
Mise à jour : 7 juillet 2011
« Il y a bien longtemps déjà, Démosthène se plaignait du manque de conscience civique des citoyens et Périclès déplorait qu’il y eut des « indifférents » qui ne se mêlaient pas de politique et qui méritaient ainsi de passer pour des citoyens « inutiles ». » La citation est tirée de La politique, jeux et enjeux. Vers un renouvellement de la politique et ses accteurs, essai cosigné par deux professeurs : Christian Poirier (Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS) et Raymond Hudon (Université Laval).
En date du 7 juillet 2011, le journal Le Soleil reproduit quelques extraits de cet ouvrage à paraître en août aux Presses de l’Université Laval.
Les coauteurs expliquent que leur « intervention s’inscrit dans un contexte particulier. Loin de rallier tous les individus et les jugements, la politique se voit particulièrement discréditée; elle est objet d’attaques à partir d’horizons aussi variés qu’opposés. Les images associées à la politique sont très souvent négatives, et la population a rarement en très haute estime la politique et les personnes qui la font. Faut-il rappeler qu’aux élections fédérales canadiennes de 2008, le taux de participation de l’ensemble de la population se situait à 58,8 %, comparativement à 75,3 % vingt ans plus tôt ? Au Canada, le taux de confiance envers les chefs politiques est passé de 59,7 % en 1978 à 33 % en 2005, avec des niveaux aussi bas que 19 % en 1992. (…) »
Pour en savoir plus, lire Dépérissement de nos pratiques démocratiques ou transformation ?.