En tant que membre de la communauté de l’INRS, vous pouvez contribuer à maintenir des milieux inclusifs et sécuritaires pour les personnes de la diversité sexuelle et de genre.
Campagne de sensibilisation 2021-2022
Vous souhaitez contribuer à maintenir un milieu inclusif et sécuritaire? Voici quelques pistes élaborées par Géraldine Delbès, professeure, et Maude Cloutier, étudiante au doctorat en biologie.
Un moyen de nommer et de normaliser l’espace pour que les personnes partagent leurs pronoms est d’abord de partager les vôtres. Le partage des pronoms est un élément important du respect de l’identité de chaque personne. Des personnes ayant des identités de genre et des expressions de genre diverses ne sont pas toujours en mesure d’afficher leur identité publiquement dans leur environnement d’études ou de travail, ce qui signifie qu’elles risquent fréquemment de se voir attribuer un genre qui n’est pas le leur.
Effectivement, elles pourraient ne pas être en mesure de partager facilement leurs pronoms sans répercussions négatives. Le partage des pronoms est un moyen de soutenir au quotidien les personnes ayant des identités de genre et des expressions de genre diverses et de contribuer à un milieu de travail plus inclusif et sécuritaire pour l’ensemble de la communauté INRS. Voir le modèle de signature électronique dans l’intranet.
Vous pouvez vous présenter à la réception de votre centre pour obtenir des autocollants aux couleurs de la diversité sexuelle et de genre. Pour le Centre Eau Terre Environnement, veuillez plutôt communiquer avec la responsable des programmes d’enseignement.
Pour plusieurs, le passage en milieu universitaire permet un pas de plus vers l’affirmation de soi. Mais est-ce aussi le cas pour les membres des communautés LGBTQ2+? Les universités sont-elles des milieux de vie accueillants et inclusifs pour les personnes de la diversité sexuelle et de genre?
C’est la question que l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) pose dans Les voix multiples.
La série de 4 balados met en lumière 6 parcours de vie afin de nous sensibiliser aux réalités et aux défis que les personnes étudiantes et employées des communautés LGBTQ2+ rencontrent dans le milieu universitaire. Elle permet d’aider les établissements et leurs communautés à devenir de meilleurs alliés.
Les voix multiples est disponible sur les principales plateformes d’écoute.
Dans ce premier épisode, nous vous présentons le parcours identitaire des six personnes LGBTQ2+ membres de la communauté de l’INRS, que vous entendrez tout au long de la série. Des histoires uniques et révélatrices qui permettent de comprendre à quel point il est important d’offrir un espace pour que les personnes de la diversité sexuelle et de genre puissent se nommer et prendre leur place au sein des universités.
Mathilde et Steven sont deux personnes venant de l’étranger qui ont choisi le Québec pour étudier. Leur identité leur fait voir leur expérience universitaire d’un autre œil. Quel accueil recevront Mathilde et Steven de la part de leurs collègues? Qui, sur leur chemin, leur servira de modèle? Écoutez-les nous raconter leur parcours dans ce 2e épisode.
À partir de leurs expériences comme professeure et étudiante au doctorat, Géraldine et Amélie font le bilan du chemin parcouru par les établissements d’enseignement en matière d’inclusion. Elles présentent aussi des initiatives mises en place, à l’INRS et ailleurs, pour une prise de conscience des réalités des personnes LGBTQ2+ et une meilleure inclusion de ces dernières au sein des universités.
Maude et Simon nous expliquent comment les personnes côtoyées peuvent faire toute la différence dans le fait de se sentir à sa place ou non dans un milieu d’études ou de travail. Avoir un entourage sensible, bienveillant et ouvert aux réalités des personnes s’identifiant comme LGBTQ2+, c’est essentiel.
Le projet a été rendu possible grâce au financement du ministère de l’Enseignement supérieur du Québec.
La série a été produite par l’INRS et réalisée par RECréation.
Réalisation
Soraya Elbekkali
Musique originale et animation
Antoine Bédard
Montage
Emma Bertin
Enregistrement et mixage
Studio Bulldog
L’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie peuvent avoir des effets négatifs sur le parcours et les expériences des personnes de la diversité sexuelle et de genre, aux études supérieures et en milieu de travail. Les conséquences sont importantes, notamment sur le climat, le niveau d’anxiété de même que le sentiment de sécurité et d’appartenance à son milieu.
Au Québec, l’article 10 et 10.1 de la Charte des droits et libertés de la personne interdit la discrimination et le harcèlement fondés sur l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre.
Aucune forme d’incivilité, de discrimination de harcèlement ne devrait être tolérée et l’INRS vous encourage fortement à les rapporter dès que cela survient. Vous pouvez déposer une plainte conformément au processus prévu à la Politique contre le harcèlement, la discrimination et l’incivilité de l’INRS, en adressant un courriel au Bureau des plaintes.
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