Entrevue avec Hélène Ladouceur, directrice de l’urbanisme à la Ville de Longueuil. Mme Ladouceur est diplômée de l’INRS (doctorat en études urbaines, 2004 / Centre Urbanisation Culture Société, Montréal).
« La ville de Longueuil compte 232 000 habitants, ce qui en fait la cinquième ville en importance au Québec. J’ai commencé à étudier à l’INRS en 1993 et j’ai obtenu mon doctorat en études urbaines en 2004.
Ce qui m’a amené à poursuivre mes études à la suite de mon baccalauréat en architecture, c’est la piqûre que j’ai eue pour l’urbanisme. Après avoir fait une maîtrise, j’ai voulu pousser plus loin parce que j’étais restée sur ma faim. Je voulais avoir plus d’outils en ma possession.
L’INRS, au fond, s’est presqu’imposé d’elle-même parce qu’elle offrait un programme de deuxième et de troisième cycles en études urbaines. Dans un deuxième temps, ce qui m’a aussi attirée, c’est qu’on trouve sous un même toit des professeurs provenant d’horizons variés du monde des sciences sociales : démographes, sociologues, politicologues, anthropologues. Tous ces gens sont dévoués à la recherche sur les études urbaines.
Ce que j’ai entre autres apprécié de l’INRS, c’est l’implication des professeurs dans les différents réseaux de recherche, chaires de recherche et réseaux élargis, et ce, tant à l’échelle locale, nationale qu’internationale. Quand je pense aux professeurs qui m’ont inspirée, je pense à des femmes comme Annick Germain, qui était directrice du centre à l’époque, et qui est une femme passionnée par les questions d’études urbaines dont, entre autres, toute la question liée à l’espace public. Je pense aussi à Francine Dansereau, qui a été ma directrice de thèse, un peu mon mentor sur toutes les questions de l’habitat. Je pense à Mario Polèse, qui m’a fait découvrir certaines théories liées à l’économie urbaine. Je pense à Jean-Pierre Collin, qui est un communicateur hors pair et une personne dont la renommée n’est plus à faire en ce qui a trait aux questions de gouvernance métropolitaine. Tous ces professeurs, et bien plus encore parce que c’est difficile de tous les nommer, ce sont eux qui font l’âme de l’INRS.
Parmi les éléments sur lesquels l’INRS se distingue des autres universités canadiennes, c’est la possibilité d’aborder les différentes sphères de recherche, fondamentale et appliquée, et aussi les mandats de recherche, qui sont donnés entre les partenaires privés et publics.
Ce que je retiens de mes études à l’INRS, c’est que ç’a été une période de ma vie extrêmement stimulante. J’y ai rencontré des gens qui sont passionnés par les études urbaines et qui m’ont permis d’accéder à tout un réseau de chercheurs animés par la même aspiration, celle d’en connaître plus sur le monde de l’urbanisme.
Dans mon travail de tous les jours, ma formation à l’INRS m’a permis d’être plus polyvalente et plus critique et, surtout, d’être mieux outillée face aux défis de plus en plus complexes des villes d’aujourd’hui. »
Cette vidéo tournée dans le cadre de la série « Paroles de diplômés » souligne la réussite des diplômés de l’Université INRS. Elle a été présentée lors de la collation des grades, qui s’est tenue le 30 octobre 2010 au Palais Montcalm de Québec. © Institut national de la recherche scientifique, 2010 / Tous droits réservés
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