- Vie universitaire
Dans le cadre de l'activité 24 heures et plus de science, le Musée de la santé Armand-Frappier ouvre à nouveau ses portes en soirée le 3 mai 2024. Le public pourra visiter gratuitement l’exposition du Musée « Manger ! L’exposition qui nourrit » et rencontrer des membres étudiants du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’INRS qui aborderont des sujets en lien avec l’alimentation et les maladies inflammatoires ou encore l’exploitation des microorganismes dans le monde agricole.
3 mai 2024
De 18 h 00 à 21 h 00
Musée de la santé Armand-Frappier
2150 autoroute des Laurentides
Laval (Québec) H7T 2T8
Visite nocturne au Musée de la santé Armand-Frappier
Thème : Aliments : un pouvoir méconnu sur la santé intestinale
Étudiant : Canisius Fantodji
Laboratoire : Professeures Marie-Claude Rousseau et Marie-Élise Parent
Au niveau de l’intestin se trouve un ensemble de micro-organismes utiles et nuisibles, le microbiote. Une modification de la composition de ce microbiote par l’alimentation pourrait être associée aux maladies inflammatoires de l’intestin. Venez découvrir comment notre laboratoire de recherche utilise des approches épidémiologiques pour mesurer l’effet de l’alimentation sur la survenue de ces maladies.
Thème : Les micro-organismes et leurs rôles diversifiés dans le monde agricole
Étudiant.es : Xavier Baril, Émilien Di Rosa & Apolline Maurin
Laboratoire : Professeur Philippe Constant
Les microorganismes, bien que souvent pointés du doigt, sont essentiels à la production alimentaire. Ceux-ci exercent une variété de fonctions, autant dans la promotion de la croissance des plantes et la lutte contre les ravageurs que dans l’atténuation des gaz à effet de serre. Nous cherchons à mieux comprendre les interactions microbiennes afin de tirer le meilleur parti de la grande diversité invisible qui se trouve sous nos pieds.
Thème : Réduire l’impact environnemental de l’agriculture grâce aux micro-organismes
Étudiante : Emmy L’Espérance
Laboratoire : Professeur Étienne Yergeau
L’agriculture fait face à plusieurs enjeux environnementaux, qui nous poussent à revoir nos pratiques agricoles. Par exemple, d’ici 2030, le Québec veut réduire l’utilisation des fertilisants azotés de 15%, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la contamination de nos cours d’eau. Pour réussir, quoi de mieux que d’utiliser l’azote organique emprisonné dans le sol ? Cependant, l’azote doit être libéré par les microbes décomposeurs afin de pouvoir être utilisé par les plantes agricoles. Les microbes du sol permettent donc le recyclage de l’azote, c’est pourquoi l’étude de ce processus est une piste intéressante afin de réduire l’utilisation des fertilisants et de diminuer l’impact environnemental de l’agriculture.
