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Le Québec est durement frappé par la pandémie de COVID-19. Depuis plus de 50 ans, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) place la recherche au service du développement de la société en concentrant ses efforts sur des enjeux stratégiques. C’est dans ce contexte particulier que l’INRS annonce un investissement d’un million de dollars dans la recherche sur la COVID-19.
Ce programme soutiendra, à partir de janvier 2021, des projets concrets entourant la recherche sur le traitement, la détection et les tests diagnostiques rapides de ce virus, sur son incidence dans les communautés et ses effets sur la société en général, de même que sur les transformations qui en découlent.
L’INRS a été fondé par le gouvernement du Québec afin de contribuer au développement de la société québécoise par la recherche et la formation de chercheuses et de chercheurs hautement qualifiés. « Il était donc primordial pour le conseil d’administration et la direction de l’INRS, en cohérence avec le Plan stratégique 2019-2024, que des fonds importants issus de l’Institut soient investis dans la recherche sur la COVID-19. Cette initiative vise à renforcer le leadership de l’INRS en recherche et à aider le Québec à faire face aux multiples défis et changements auxquels la société est actuellement confrontée », annonce Linda Labbé, présidente du conseil d’administration de l’INRS.
« L’INRS oriente toutes ses activités de recherche et de formation pour répondre aux défis de société tout en assurant le transfert des connaissances et des technologies dans l’ensemble des secteurs où il œuvre. Ainsi, nous avons décidé de débloquer un million de dollars afin de répondre à cette mission, et de collaborer en encourageant la recherche sur la COVID-19 au sein même de notre établissement. Cette pandémie touche de si nombreux pans de notre vie, comme membre de la société, que l’investissement financier est l’un des moyens que nous avons mis sur pied pour contribuer au monde qui nous entoure », souligne Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS.
Cet investissement s’ajoute aux efforts des agences subventionnaires canadiennes et québécoises qui financent déjà plus de 50 projets initiés par le corps professoral de l’INRS. L’approche intersectorielle et interdisciplinaire de l’Institut offre un énorme potentiel de recherche sur la COVID-19. « Notre corps professoral contribue déjà à la recherche fondamentale et appliquée dans des secteurs stratégiques. Nous avons décidé de permettre aux chercheuses et aux chercheurs de mettre à profit leur expertise sur un large spectre de sujets portant sur la COVID-19. Ce virus affecte tout le monde au Québec. Il était fondamental pour l’INRS de prêter main-forte aux recherches scientifiques dans ce domaine et de soutenir financièrement celles et ceux qui la font », poursuit monsieur Giraldeau.
Avec cette initiative, l’INRS veut fournir à ses membres chercheurs un levier financier supplémentaire et renforcer son appui aux projets novateurs. En cohérence avec les orientations des grands organismes subventionnaires gouvernementaux, ces subventions visent à soutenir des projets interdisciplinaires audacieux et à fort potentiel de retombées. « Il est important de favoriser la recherche collaborative entre chercheuses et chercheurs de la même discipline, mais aussi de stimuler les partenariats de recherche intersectoriels, précise Pascale Champagne, directrice scientifique de l’INRS. L’interdisciplinarité est l’une des valeurs de notre établissement universitaire, et ce programme est l’occasion de la mettre en lumière. »
Chacun des projets sélectionnés pourra voir son financement renouvelé à hauteur maximale de 100 000 $ pour un an. Lors du renouvellement, la proposition de recherche pourra être ajustée. « L’avancement, en science, se fait très rapidement sur les sujets entourant la COVID-19. Nous voulons permettre cette ouverture aux membres chercheurs afin qu’ils puissent modifier les objectifs de leurs recherches en fonction des avancées scientifiques », conclut la directrice scientifique.
Pour en savoir plus les projets menés à l’INRS, consultez le dossier COVID-19 : l’ennemi imprévisible.