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L’accent devrait être mis sur les besoins énergétiques des entreprises et des communautés plutôt que sur les ressources disponibles. De plus, l’acceptabilité sociale des communautés nordiques et leur participation active sont primordiales pour développer les énergies renouvelables dans le Nord. Ce sont là deux constats qui se dégagent de l’atelier sur la définition de solutions énergétique pour les régions nordiques qui s’est tenu le 9 décembre 2016 à l’INRS dans la foulée de l’entente de coopération de recherche internationale entre le Québec et l’Islande.
Gauche vers la droite : José Acuña Sequra (KTH Royal Institute of Technology à Stockholm), René Therrien (Université Laval), Louis Gosselin (Université Laval), Félix-Antoine Comeau (Institut national de la recherche scientifique), Óli Grétar Blöndal Sveinsson (Landsvirkjun), Jasmin Raymond (Institut national de la recherche scientifique), René Roy (Ouranos), Gaétan Lantagne (Institut de recherche d’Hydro-Québec), Hakim Nesreddine (Institut de recherche d’Hydro-Québec), Juliet Ann Newson (Université de Reykjavik), Ari Kristinn Jónsson (Université de Reykjavik), Sigrún Nanna Karlsdóttir (Université d’Islande).
L’atelier – regroupant l’INRS, l’institution instigatrice de cet accord de coopération internationale ratifié avec l’Université Laval, l’Université de Reykjavik, l’Université d’Islande, Landsvirkjun, compagnie nationale d’électricité de l’Islande, l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) et le Consortium Ouranos – a été l’occasion pour les partenaires universitaires et les producteurs d’énergie d’échanger et de définir des projets de collaboration en vue de substituer les énergies fossiles par des énergies renouvelables, non seulement pour préserver l’environnement, mais aussi pour réduire la volatilité des prix. Les participants ont mis en lumière l’importance de mieux :
Mettant en commun leurs expertises complémentaires en géothermie peu profonde, dans le développement de systèmes énergétiques mobiles, en ingénierie des systèmes géothermiques et en recherche de nouveaux matériaux, les membres du partenariat visent à apporter un éclairage scientifique et technique rigoureux à l’intention des décideurs privés et publics. Pour y arriver, ils projettent :
Si choisir les bons matériaux pour l’exploitation géothermique demeure un défi constant, la collaboration entre les universités, l’industrie et le gouvernement est essentielle pour assurer la croissance de la géothermie puisque le partage du savoir en est la clé. Voilà ce qui ressort entre autres du colloque sur la géothermie qui s’est tenu le 8 décembre 2016 au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS.
Réunissant des chercheurs islandais, suédois et québécois, ce colloque a permis de faire le point sur l’état des connaissances dans ce domaine de recherche multidisciplinaire. Parmi leurs observations, mentionnons :
« Les expériences islandaises et suédoises au sein du cercle arctiquedans le domaine de la géothermie pavent la voie au Québec », estime le titulaire de la Chaire de recherche sur le potentiel géothermique du Nord, le professeur Jasmin Raymond de l’INRS.
Énergies vertes : de l’innovation et à la transition