Cette page est un hommage à Pierre Talbot (1956-2022), virologue reconnu pour ses recherches sur le coronavirus et les maladies neurologiques. Chercheur chevronné, il a été parmi les premiers à montrer que les coronavirus pouvaient contribuer au développement de certaines maladies neurologiques.
La petite histoire d’un grand homme
Détenteur d’un doctorat en biochimie de la University of British Columbia, Pierre Talbot a effectué des études postdoctorales au Scripps Research Institute, en Californie.
Ce chercheur a fait figure de pionnier en exerçant avec une approche multidisciplinaire alliant virologie, immunologie et neurologie, qu’il a d’ailleurs pu exploiter longuement en dirigeant la Chaire de recherche du Canada en neuro-immunovirologie pendant 14 ans.
L’hypothèse de départ qui a orienté la plus grande part de sa carrière a de quoi surprendre : le virus responsable du tiers des rhumes serait en cause dans certaines maladies neurodégénératives de source inconnue, comme la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson. Une étude réalisée par le professeur Talbot et une équipe de recherche québéco-britannique a d’ailleurs prouvé que le virus avait induit une encéphalite chez un jeune garçon.
Un nouveau chapitre
Le parcours de Pierre Talbot en a inspiré plus d’un. D’autres après lui ont marché dans ses pas pour continuer d’écrire l’histoire.
Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie
Anciennement dirigé par le professeur Pierre Talbot, cet établissement de l’INRS stimule la recherche interdisciplinaire pour générer des solutions novatrices au profit de la santé publique
Deux nouvelles chaires
L’impact des interactions microbiennes sur la santé et l’environnement fait l’objet de recherches approfondies entre les mains des professeurs Eric Déziel et Étienne Yergeau, titulaires respectivement d’une chaire de recherche du Canada, à l’instar de leur ancien collègue Pierre Talbot.