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Chaire de recherche municipale pour la transition écologique et sociale

La Chaire de recherche municipale pour la transition écologique et sociale, soutenue par la Ville de Mirabel, a été mise sur pied pour soutenir une transition écoresponsable exemplaire en agriculture, en gestion stratégique des matières résiduelles et des ressources en eau. Les projets de recherche s’inscriront dans une perspective de mobilisation et de valorisation du territoire.

Titulaires 

La Chaire de recherche municipale mobilise deux cotitulaires qui s’engagent à s’investir sur le territoire.

Plus d’informations sur les professeurs

Le premier cotitulaire est le professeur Philippe Constant, un microbiologiste qui a obtenu son baccalauréat à l’Université de Montréal en 2003. Il a amorcé sa maîtrise en microbiologie appliquée au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’Institut national de la recherche scientifique en 2003, avant de faire un passage accéléré au doctorat en 2004. Il est ensuite allé faire un stage postdoctoral de trois ans en Allemagne, au Max Planck Institute for Terrestrial Microbiology, avant d’obtenir son poste de professeur à l’INRS en 2011.

Son équipe de recherche travaille autour de trois principaux axes :
(i) le rôle du potentiel énergétique des gaz traces dans les interactions plantes-microorganismes bénéfiques pour la santé des sols ;
(ii) les biotechnologies appliquées, avec une emphase particulière sur la fermentation solide pour la production de biomatériaux, de biogaz et de biofertilisants ;
(iii) l’écologie appliquée à la phytoprotection dans les secteurs agricoles et viticoles.

Le professeur Constant travaille en collaboration avec la Ville de Mirabel depuis 2021, où il agit à titre de conseiller scientifique en chef depuis 2024.


Le second cotitulaire est le professeur Kokou Adjallé, un physicien-chimiste de formation (baccalauréat à l’Université de Lomé, au Togo). Il a obtenu une maîtrise en sciences de l’environnement à l’Université de Liège, en Belgique, avant de compléter un doctorat au Centre Eau Terre Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique en 2009, ainsi qu’un stage postdoctoral (2009-2011) au Centre de recherche sur les matériaux lignocellulosiques (CRML) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il a ensuite travaillé comme professionnel de recherche au CRML pendant huit ans, avant de devenir professeur à l’INRS en 2019.

Les domaines de recherche du professeur  Adjallé sont la biotechnologie environnementale et la chimie verte.

Plus précisément, ses travaux portent sur :

(i) la valorisation des résidus lignocellulosiques dans un concept de bioraffinage et d’économie circulaire ;
(ii) la production de bioproduits à valeur ajoutée à partir de résidus fermentescibles ;
(iii) le développement de matériaux biosourcés (colles, résines et mousses d’isolation thermique) à base de lignine et de tanin.

Mise en contexte 

Initiative conjointe de la Ville de Mirabel et de l’INRS, cette chaire se veut un véritable catalyseur de changement, réunissant chercheurs, citoyens et acteurs locaux autour d’activités de recherche et de transfert de connaissances répondant aux besoins actuels et futurs de la communauté. 

Objectifs 

Le libellé de la Chaire aborde la notion de transition écologique et sociale afin de définir sa mission de mobilisation des parties prenantes du territoire (citoyens, agriculteurs, agronomes, entreprises, Ville) autour du secteur agricole. Cette mission se concrétisera par la protection des agroécosystèmes, la valorisation de l’agriculture auprès des citoyens et l’augmentation de la circularité des nutriments, du champ à l’assiette. 

Cinq principaux axes de recherche ont été définis : 

  1. Mobilisation de l’écosystème 
    Mobiliser les entreprises, les citoyens et l’ensemble des parties prenantes impliquées dans les projets de recherche (par exemple, par la création de communautés de pratique pour mobiliser et appliquer les nouvelles connaissances). 
  1. Gestion stratégique des matières résiduelles et des eaux usées 
    Diversifier les revenus et favoriser la circularité des nutriments du champ à l’assiette (compostage de précision, surcyclage, écologie politique). 
  1. Agriculture régénérative 
    Protéger les agroécosystèmes par un diagnostic et le développement de nouvelles solutions pour la santé des sols, la qualité de l’eau, ainsi que l’adaptation et la résilience face aux changements globaux. 
  1. Valorisation du territoire 
    Mettre en valeur les services écosystémiques, la signature du terroir, ainsi que la culture et le sentiment d’appartenance au secteur agricole (rétributions, écofiscalité). 
  1. Vitrine technologique 
    Diffuser les résultats de la recherche à l’échelle locale et internationale. 

Partenaires et collaborateurs 

Ville de Mirabel  

Consortium intersectoriel en écologie industrielle et agroalimentaire (CINÉIAG) de l’INRS