Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) font partie des contaminants émergents les plus préoccupants pour l’environnement et pour lesquels peu de solutions applicables à grande échelle ont été développées jusqu’à présent. Cette chaire vient appuyer les efforts de la communauté scientifique pour développer de nouvelles technologies efficaces et durables permettant de préserver les sources d’eau.
Titulaire
Tarek Rouissi, PhD, professeur, INRS

Mise en contexte
Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) constituent un groupe de plus de 12 000 contaminants chimiques très stables, résistants aux dégradations physiques et biologiques et présents presque partout en Europe, aux États-Unis et au Canada.
D’après des études menées par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques du Québec entre 2016 et 2021, les PFAS sont fréquemment détectés dans le fleuve -Saint-Laurent. En 2023, on a également détecté la présence de PFAS dans la quasi-totalité des échantillons d’eau du robinet prélevés dans 376 municipalités de la province.
Le Canada possède l’une des plus grandes réserves d’eau douce au monde. La protection de ces ressources essentielles est une priorité et une grande responsabilité. Cette chaire, financée par l’INRS, vient s’inscrire dans ce cadre et appuyer les efforts de la communauté scientifique pour développer des solutions durables afin de remédier au problème de la contamination des sources d’eau par les PFAS.
Objectifs
Les travaux de cette chaire ont pour objectif de développer des systèmes biologiques avancés permettant la biodégradation et l’adsorption des PFAS dans l’eau.
Partenaires et collaborateurs
La Chaire en nouvelles biotechnologies pour l’élimination des PFAS est entièrement financée par l’INRS. Les travaux de la chaire se poursuivront du 1er juillet 2025 jusqu’au 30 juin 2030.