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Le Centre d’irradiation du Canada (CIC), dirigé par la professeure Monique Lacroix, a reçu une distinction d’envergure internationale.
Photo de gauche à droite : Alison Grant, ambassadrice du Canada en Autriche et représentante permanente auprès de l’Organisation internationale à Vienne; Professeure Monique Lacroix, Directrice du CIC et Najat Mokhtar, Directrice générale adjointe chargée des sciences et des applications nucléaires, IAEA. Crédit photo IAEA
Le 29 septembre 2025, à Vienne, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a officiellement désigné le Centre d’irradiation du Canada (CIC) comme Centre collaborateur de l’AIEA pour le développement de traitements par rayonnement ionisants pour le développement de biopolymères avancés et de traitements combinés pour assurer la salubrité des aliments. Cette désignation, valable jusqu’en 2029, vient couronner près de quarante ans de collaboration fructueuse entre le CIC et l’AIEA.
Une infrastructure unique au Canada
Créé en 1987, le CIC est la seule infrastructure de ce type au Canada. Ses laboratoires spécialisés (biochimie, microbiologie, virologie, physico-chimie, chimie, dosimétrie, évaluation sensorielle) permettent de développer et de promouvoir des technologies de traitement par irradiation et leurs applications dans des secteurs clés.
Des recherches appliquées aux grands défis
Les travaux du CIC s’articulent autour de deux grands axes :
- Sécurité alimentaire : mise au point de technologies pour réduire les pertes et améliorer l’innocuité des aliments, comme l’utilisation combinée de l’irradiation et d’agents antimicrobiens naturels stabilisés.
- Matériaux durables : valorisation de la biomasse et des déchets industriels pour créer de nouveaux biopolymères renforcés, nanomatériaux et emballages biodégradables biosourcés et bioactifs, contribuant à l’économie circulaire.
Parmi les projets récents, mentionnons le développement d’emballages actifs biodégradables capables de prolonger la durée de conservation des aliments, ainsi que l’irradiation de matériaux issus de la biomasse pour réduire l’usage du plastique et l’étude de la radiorésistance et la radiosensibilisation microbienne par traitements combinés.
Un rayonnement scientifique et international
Le CIC s’est imposé comme un acteur de premier plan à l’international : plus de 34 projets dans 11 pays, 21 missions scientifiques en Europe, Afrique, Asie, Caraïbes et Amérique latine, et l’accueil de 34 chercheurs de 19 pays en collaboration avec l’AIEA. Plus de 100 étudiants et stagiaires internationaux ont été formés au centre, menant à plus de 412 publications citées à plus de 26 300 reprises.
Une reconnaissance tournée vers l’avenir
Avec cette désignation, le CIC renforcera sa contribution aux programmes phares de l’AIEA, dont Atoms4Food et NUTEC Plastics, en poursuivant son engagement en matière d’innovation scientifique, de formation et de transfert de technologies.
Cette reconnaissance illustre non seulement l’excellence des travaux menés par la professeure Monique Lacroix et son équipe, mais confirme aussi le rôle unique du CIC et de l’INRS dans la recherche, appliquée aux grands défis de société : assurer la sécurité alimentaire, réduire la pollution plastique et soutenir une économie circulaire.
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