- Vie universitaire
Nous formons la relève en recherche, capable d'innovation scientifique, sociale et technologique.
Nous trouvons des solutions par la recherche interdisciplinaire, en collaboration avec nos partenaires.
Nous contribuons au développement économique, social et culturel du Québec.
18 novembre 2025
Mise à jour : 17 novembre 2025
Le milieu universitaire mobilisé pour relever ce défi planétaire.
Alors que se tient la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), à Belém, au Brésil, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) s’associe à dix-sept universités québécoises pour réaffirmer l’urgence climatique et la nécessité de conjuguer les efforts et expertises pour relever ce défi planétaire. Cette mobilisation s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée, où les établissements d’enseignement supérieur jouent un rôle central dans la transition vers une société résiliente, équitable et sobre en carbone.
Dès 2019, lors de la COP25, la majorité des universités québécoises avaient signé la Déclaration mondiale des établissements d’enseignement supérieur pour le climat, reconnaissant l’urgence d’un changement sociétal profond. Cette déclaration s’accompagnait de trois engagements structurants:
Depuis, les universités québécoises ont intensifié leurs actions avec des mesures concrètes et mesurables, affirmant leur rôle de leaders et de modèles au sein de leurs communautés.
L’INRS met en œuvre des initiatives concrètes pour réduire son empreinte écologique et contribuer à la transition socioécologique. Parmi les réalisations notables :
Ces actions s’inscrivent dans une démarche globale visant à faire de l’INRS un acteur exemplaire en matière de développement durable.
« L’urgence climatique nous interpelle tous. À l’INRS, nous assumons pleinement notre responsabilité en plaçant la recherche et l’innovation au cœur de notre engagement envers la carboneutralité et la préservation de la biodiversité. Nous contribuons, aussi, à former la relève scientifique en environnement, afin d’outiller les générations futures face aux grands défis écologiques. Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer ce défi en une transition durable qui profitera aux générations futures. »
Isabelle Delisle, directrice scientifique de l’INRS
Les universités rassemblées au sein du Réseau universitaire québécois en développement durable (RUQDD) travaillent actuellement à l’élaboration d’un guide méthodologique pour la quantification des émissions indirectes de gaz à effet de serre (GES), dites de portée 3, soit les plus complexes à mesurer. Ce guide, qui sera publié dans les prochaines semaines, constituera une avancée majeure pour mieux comptabiliser les émissions indirectes liées aux activités universitaires, mais échappant à leur contrôle direct.
Au Québec, les universités jouent un rôle de premier plan dans la production de connaissances et de solutions concrètes pour mieux mesurer et réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour s’adapter à la crise climatique. Grâce à des équipes de recherche multidisciplinaires, elles explorent des avenues novatrices en matière d’énergie renouvelable, d’adaptation des écosystèmes, de résilience des infrastructures, de justice climatique et de gouvernance environnementale. En favorisant les partenariats avec les communautés, les gouvernements et les entreprises, la recherche universitaire contribue activement à la transition socioécologique du Québec et à l’atteinte des cibles climatiques nationales et internationales.
Les universités participantes :
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