Retour en haut

COP 30 : L’INRS, aux côtés de 17 universités québécoises, unies pour le climat  

18 novembre 2025

Mise à jour : 17 novembre 2025

Le milieu universitaire mobilisé pour relever ce défi planétaire.

Alors que se tient la 30e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), à Belém, au Brésil, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) s’associe à dix-sept universités québécoises pour réaffirmer l’urgence climatique et la nécessité de conjuguer les efforts et expertises pour relever ce défi planétaire. Cette mobilisation s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée, où les établissements d’enseignement supérieur jouent un rôle central dans la transition vers une société résiliente, équitable et sobre en carbone. 

Dès 2019, lors de la COP25, la majorité des universités québécoises avaient signé la Déclaration mondiale des établissements d’enseignement supérieur pour le climat, reconnaissant l’urgence d’un changement sociétal profond. Cette déclaration s’accompagnait de trois engagements structurants: 

  1. Atteindre la carboneutralité d’ici 2030, ou au plus tard 2050; 
  1. Renforcer la recherche axée sur les solutions climatiques et le développement des compétences; 
  1. Accroître l’accès à l’éducation environnementale et au développement durable, tant dans les programmes d’enseignement que dans les initiatives communautaires. 

Depuis, les universités québécoises ont intensifié leurs actions avec des mesures concrètes et mesurables, affirmant leur rôle de leaders et de modèles au sein de leurs communautés. 

Des actions tangibles à l’INRS 

L’INRS met en œuvre des initiatives concrètes pour réduire son empreinte écologique et contribuer à la transition socioécologique. Parmi les réalisations notables : 

  • Certification STARS niveau Or (2023) : L’INRS a obtenu la certification internationale STARS pour souligner ses efforts en matière de durabilité, une reconnaissance majeure dans le milieu universitaire. 
  • Objectif carboneutralité d’ici 2040 : L’INRS s’est engagé à atteindre la carboneutralité pour ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de portées 1 et 2. Un chantier de décarbonation est en cours avec des cibles précises de réduction de l’intensité carbone. 
  • Nature Positive University (2022) : L’INRS a signé cet engagement mondial pour la biodiversité. Depuis, plus de 529 arbres et arbustes ont été plantés et le corridor écologique Armand-Frappier a été créé pour favoriser la biodiversité sur ses campus. 
  • Mobilité durable : Adoption d’un plan favorisant le transport actif et collectif, ainsi que l’électrification des véhicules institutionnels. 
  • Gestion responsable des ressources : Réduction des déchets, optimisation du recyclage et mise en place de pratiques d’approvisionnement responsable. 
  • Sobriété numérique : Contribution à l’élaboration d’un référentiel pour réduire l’empreinte environnementale des usages numériques. 
  • Formation et sensibilisation : Intégration de contenus sur les changements climatiques et le développement durable dans les programmes de formation et organisation d’activités de sensibilisation pour la communauté universitaire. 
  • Recherche appliquée : Projets innovants en énergie renouvelable, adaptation des écosystèmes, résilience des infrastructures et gouvernance environnementale. 

Ces actions s’inscrivent dans une démarche globale visant à faire de l’INRS un acteur exemplaire en matière de développement durable.  

« L’urgence climatique nous interpelle tous. À l’INRS, nous assumons pleinement notre responsabilité en plaçant la recherche et l’innovation au cœur de notre engagement envers la carboneutralité et la préservation de la biodiversité. Nous contribuons, aussi, à former la relève scientifique en environnement, afin d’outiller les générations futures face aux grands défis écologiques. Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer ce défi en une transition durable qui profitera aux générations futures. »

Isabelle Delisle, directrice scientifique de l’INRS

Une avancée collective sur les émissions des GES les plus complexes à mesurer 

Les universités rassemblées au sein du Réseau universitaire québécois en développement durable (RUQDD) travaillent actuellement à l’élaboration d’un guide méthodologique pour la quantification des émissions indirectes de gaz à effet de serre (GES), dites de portée 3, soit les plus complexes à mesurer. Ce guide, qui sera publié dans les prochaines semaines, constituera une avancée majeure pour mieux comptabiliser les émissions indirectes liées aux activités universitaires, mais échappant à leur contrôle direct. 

La recherche universitaire partenariale au cœur de la transition 

Au Québec, les universités jouent un rôle de premier plan dans la production de connaissances et de solutions concrètes pour mieux mesurer et réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour s’adapter à la crise climatique. Grâce à des équipes de recherche multidisciplinaires, elles explorent des avenues novatrices en matière d’énergie renouvelable, d’adaptation des écosystèmes, de résilience des infrastructures, de justice climatique et de gouvernance environnementale. En favorisant les partenariats avec les communautés, les gouvernements et les entreprises, la recherche universitaire contribue activement à la transition socioécologique du Québec et à l’atteinte des cibles climatiques nationales et internationales. 

Les universités participantes : 

  • École de technologie supérieure
  • École nationale d’administration publique
  • HEC Montréal
  • Institut national de la recherche scientifique
  • Polytechnique Montréal
  • Université Bishop’s
  • Université de Concordia
  • Université de Montréal
  • Université de Sherbrooke
  • Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
  • Université du Québec à Chicoutimi
  • Université du Québec à Montréal
  • Université du Québec à Rimouski
  • Université du Québec à Trois-Rivières
  • Université du Québec en Outaouais
  • Université Laval
  • Université McGill
  • Université TÉLUQ