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Sorbonne Université et l’Institut national de la recherche scientifique signent deux ententes structurantes 

23 novembre 2023 | Alexandra Madoyan

Mise à jour : 23 novembre 2023

Les établissements ont conclu à Paris deux ententes officielles qui scelleront une étroite collaboration entre les deux établissements à l’avenir. 

Sorbonne Université. Photo AdobeStock

Le doyen de la Faculté des Sciences et Ingénierie de Sorbonne Université, Stéphane Régnier, et Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS, ont signé un accord-cadre et un accord sur la mobilité étudiante lors d’une réception spéciale présidée par Michèle Boisvert, Déléguée générale du Québec à Paris, le 20 novembre dernier. 

Ces accords viennent entériner la volonté de nos deux institutions d’allier leurs forces. Je suis convaincu que des projets porteurs verront le jour dans des domaines de pointe pour notre corps professoral et pour notre relève étudiante.

Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS

Une importante délégation de l’INRS a pris part à l’événement : le directeur du Service des études supérieures et de la réussite étudiante Philippe-Edwin Bélanger, le directeur du Centre Énergie Matériaux Télécommunications François Légaré, ainsi que 13 membres du corps professoral.

Discours de Luc-Alain Giraldeau à la Délégation générale du Québec à Paris

Luc-Alain Giraldeau, directeur de l’INRS, et Stéphane Régnier, doyen de la Faculté des Sciences et Ingénierie à la Sorbonne.

Physique des matériaux, photonique et télécommunications : des niches à explorer 

Une journée complète d’ateliers entre les équipes de Sorbonne Université et de l’INRS a permis d’identifier des niches de collaboration précises dans le domaine de la physique des matériaux, de la photonique et des télécommunications. Ces créneaux conjoints pourraient s’avérer très structurants dans la création de maîtrises bidiplômantes envisagées par les deux établissements.  

Durant cette mission à Paris, nos équipes professorales ont dessiné d’importantes lignes de coopération qui reposeront sur nos infrastructures et nos expertises complémentaires. Nous réunirons ainsi nos forces pour une direction commune : la formation d’une relève curieuse, polyvalente et accomplie.

François Légaré, directeur du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS 

Ces ententes représentent un pas considérable pour leurs communautés respectives, puisqu’elles encadreront la mise en place de mesures concrètes pour : 

  • encourager les étudiants à ajouter une dimension internationale à leur cursus ;
  • soutenir la coopération des professeurs-chercheurs ;
  • multiplier les cotutelles de doctorantes et doctorants.

Les étudiantes et étudiants qui partageront leurs années d’études entre les deux pays feront l’acquisition d’un savoir-être et d’un savoir-faire irremplaçables : une capacité d’adaptation à des environnements de recherche variés, et une possibilité de collaboration multiculturelle avec des collègues venus des quatre coins du monde. 

Ces projets ouvrent la porte à de grandes opportunités pour nos étudiantes et étudiants pour les prochaines années. Il nous tarde de mettre en place toutes les initiatives discutées lors de nos travaux préliminaires, pour la formation des leaders scientifiques de demain.

Philippe-Edwin Bélanger, directeur du Service des études supérieures et de la réussite étudiante de l’INRS 

L’importance des collaborations France-Québec 

La collaboration entre la France et le Québec est absolument centrale dans le domaine de l’éducation universitaire. Elle donne vie à des filières d’excellence francophones en recherche et en enseignement. 

La communauté étudiante française représente plus de 20 % des membres étudiants étrangers à l’INRS, tandis que les publications en collaboration avec la France représentent 22 % du nombre total de ses publications scientifiques à l’international. 

La France apparaît donc comme un partenaire privilégié avec lequel l’INRS bâtit des relations depuis de nombreuses années. À ce titre, l’INRS a d’ores et déjà supervisé la création de maîtrises et de doctorats bidiplômants avec des universités outre-Atlantique, notamment avec l’Université de Bordeaux en photonique et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier dans le domaine des plasmas.