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Risque écotoxicologique des particules de minerais de nickel dans les écosystèmes aquatiques

  • Maîtrise
  • Été
  • Soutien financier offert

Description

Le Canada souhaite se positionner en chef de file mondial pour la production de minéraux considérés « critiques » pour les technologies vertes et numériques, tels que le nickel, le cuivre et les terres rares. Cette volonté implique l’intensification de l’exploitation minière, notamment dans les régions polaires historiquement faiblement exploitées. De nombreuses étapes dans l’extraction, le traitement et le transport du minerai peuvent occasionner des contaminations des eaux naturelles avoisinantes, comme les opérations de transbordement de concentré de minerai dans un terminal portuaire. Notamment, ce type d’opération peut produire des poussières de métaux qui peuvent atteindre les sédiments côtiers et générer des effets néfastes chez les organismes benthiques qui y vivent. À ce jour, très peu d’études ont évalué la biodisponibilité et la toxicité des mélanges de métaux constituant ces particules dans les sédiments. Cette biodisponibilité dépend notamment du type de concentré, des propriétés géochimiques du sédiment (p. ex. pH, conditions redox, matière organique) et de l’organisme (p. ex. comportement alimentaire). Au laboratoire, nous contaminerons des sédiments côtiers avec des particules de concentré d’une mine de nickel et utiliserons une combinaison d’approches géochimiques (sondes DGT – Diffusive Gradients in Thin films), analytiques (détection et quantification des éléments traces métalliques par ICP-MS) et biologiques (p. ex. mesures de la bioaccumulation en métaux, réponses physiologiques et biomarqueurs de stress) pour évaluer la biodisponibilité et la toxicité des métaux de ce concentré chez des organismes benthiques modèles (p. ex. bivalves, oligochètes).

Crédit : Arctic Mineral Resources

Ce projet sera réalisé au laboratoire de la professeure Anne Crémazy à l’INRS (Québec) avec la possibilité de visites dans les laboratoires partenaires à l’ISMER-UQAR (Rimouski) et à la station de recherche dans l’extrême Arctique de Savoir Polaire Canada (Cambridge Bay). Sur le long terme, les connaissances obtenues grâce à ce projet contribueront à une meilleure évaluation du risque environnemental de l’exploitation des minéraux critiques et stratégiques au Canada.

Début

Mai 2026

Direction de recherche

Anne Crémazy, professeure, INRS

Richard St-Louis, professeur, UQAR

Programme d’études

Maîtrise en sciences de l’eau

Centre Eau Terre Environnement, INRS

Soutien financier

Bourse d’études de deux ans (~22 000 $/an).

Profil recherché

Diplôme de premier cycle en chimie, biologie ou autre domaine pertinent.

Soumission d’une candidature

Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour envoyer les documents suivants en PDF : (1) un CV; 2) une brève description de votre parcours et intérêts; 3) vos relevés de notes universitaires; 4) les coordonnées de deux répondants. Les candidatures seront examinées à partir du 5 décembre 2025.

Nous encourageons les candidatures de personnes issues des minorités visibles, de groupes autochtones, de femmes, et de personnes de toute orientation sexuelle et d’identité de genre. N’hésitez pas à contacter la professeure Anne Crémazy pour toute information sur cette opportunité.

Publié - Anne Créamzy ETE - Risque écotoxicologique des particules de minerais de nickel dans les écosystèmes aquatiques

Titre du projet : Risque écotoxicologique des particules de minerais de nickel dans les écosystèmes aquatiques

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