Sensibilisation au sexisme ordinaire en milieu universitaire

À l’initiative de membres de la communauté étudiante de l’INRS, un projet documentant les manifestations de sexisme ordinaire en milieu universitaire et à lutter contre elles par l’entremise d’activités et d’outils de sensibilisation a été créé.

Contexte

En 2022, des membres de la communauté INRS s’unissaient pour lutter contre le sexisme ordinaire. C’est ainsi que le comité d’action contre le sexisme ordinaire (CACSO) voit le jour.

Ce comité a été constitué par des membres de la communauté étudiante, Eve Bernet, Mathilde Broquière, Sarah Cavo, Hermine Counil, Jessica Dozois, Apolline Maurin et Linsey Yvette Mouatcho, appuyées par la conseillère en équité, diversité et inclusion, Léa Maude Gobeille Paré, et par Élizabeth Doiron-Gascon, travailleuse sociale à l’INRS.

Grâce au soutien financier du Secrétariat à la condition féminine du Québec, le CACSO a déployé un projet de sensibilisation en trois phases :

Organisation d’ateliers pour permettre aux membres de la communauté étudiante de partager leurs expériences de sexisme ordinaire. Ces activités ont mis en lumière des situations souvent vécues dans l’ombre, et ont permis de diminuer le sentiment d’isolement des personnes qui font l’objet de sexisme.
Création d’outils de sensibilisation inspirés des témoignages des membres de la communauté, en collaboration avec l’illustratrice Sophie Bédard.

Organisation de deux conférences sur le thème du sexisme ordinaire dans le milieu de la recherche (à venir) : le 8 février 2024 avec Farah Alibay, conférencière, ingénieure en aérospatiale et autrice et le 18 avril 2024 avec Stéphanie Gaudet, professeure à la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa.

Définition du sexisme ordinaire

Le sexisme ordinaire se traduit par un ensemble de remarques ou de gestes d’apparence anodine, contribuant à exclure les femmes et les minorités de genre au quotidien. En milieu universitaire, les comportements sexistes créent un environnement hostile qui entrave les chances des femmes et des personnes de minorités de genre dans la poursuite d’une carrière académique, et qui nuit à leur reconnaissance.