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Chaire de recherche INQ sur le potentiel géothermique du Nord

La Chaire de recherche INQ sur le potentiel géothermique du Nord vise à démontrer le potentiel des ressources géothermiques du Nord afin de favoriser le développement de cette filière énergétique durable.

Titulaire

Hydrogéologue de formation, Jasmin Raymond a obtenu son doctorat à l’Université Laval et a effectué des recherches postdoctorales à l’INRS dans le cadre d’une bourse Banting. Le professeur Raymond s’intéresse de près à la géothermie et mène des recherches à l’INRS sur les ressources à basse et moyenne température, dont les systèmes de pompes à chaleur. M. Raymond travaille avec des concepteurs, des exploitants et des fabricants du secteur de la géothermie et s’appuie sur des essais sur le terrain et la modélisation numérique pour mener ses recherches, qui visent à stimuler l’innovation scientifique et technologique afin d’optimiser l’efficacité, l’efficience et la rentabilité des systèmes géothermiques. Jasmin Raymond, professeur et titulaire de la chaire, est codirecteur d’un groupe international de recherche sur l’énergie géothermique soutenu par l’UNESCO et siège au groupe de travail sur les pompes à chaleur géothermiques de l’Association canadienne de normalisation ainsi qu’au comité consultatif technique sur la géothermie de Geoscience BC. Il enseigne les bases de l’énergie géothermique et est le co-auteur d’un rapport de la Commission géologique du Canada sur le potentiel des ressources en énergie géothermique du pays. Il est le lauréat de la conférence du colloque 2016 de la Société canadienne de géotechnique.

Objectifs

Les recherches permettront d’évaluer des stratégies pour diminuer la consommation d’hydrocarbures et augmenter la performance des systèmes géothermiques en milieu nordique pour en diminuer les coûts et donner ainsi accès à une énergie propre. Pour y arriver, trois objectifs sont visés : 

  • Valoriser les environnements géologiques du Nord à fort potentiel géothermique
  • Améliorer les méthodes de conception et d’opération des systèmes géothermiques nordiques installés dans un contexte de pergélisol
  • Développer des technologies pour faciliter l’exploitation de la géothermie dans le Nord 

Mise en contexte

Couramment utilisés dans le Nord et transportés par camions, trains ou bateaux, les hydrocarbures servent à produire de la chaleur ou de l’électricité à des coûts financiers et environnementaux élevés. L’utilisation des technologies géothermiques représente une alternative pour diversifier les apports énergétiques et diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Cela pourrait donner lieu à la création de nouveaux secteurs d’activité intéressants pour les communautés, comme la production locale de fruits et de légumes en serre.

Toutefois, l’étendue des ressources géothermiques du Nord est méconnue. Le territoire est vaste et les propriétés thermohydrauliques qui caractérisent les ressources superficielles et profondes varient beaucoup. Dans cette perspective, la chaire de recherche vise à démontrer le potentiel des ressources géothermiques du Nord afin de favoriser le développement de cette filière énergétique durable.

Avancement des connaissances et développement technologique

Les projets de recherche ciblent deux régions nordiques ayant des profils différents en matière d’approvisionnement énergétique :

  • Les mines et villages raccordés au réseau de distribution, principalement en Jamésie
  • Les villages autochtones desservis par un réseau autonome dans le nord du Québec, dont Kuujjuaq la plus grande collectivité au nord de la toundra.

Vérifier l’état des ressources géothermiques locales, développer des modèles hydrogéologiques et énergétiques pour prédire les températures d’opération d’éventuels systèmes géothermiques, élaborer de nouvelles approches de modélisation pour améliorer les méthodes de conception des pompes à chaleur, améliorer l’exploitation des réservoirs de chaleur souterraine, étudier l’impact du pergélisol sont autant d’aspects explorés par les chercheurs.

La chaire innove par le développement des ressources et technologies géothermiques encore sous-exploitées, une des seules alternatives locales pour la production de chaleur en continu. Avec l’acquisition de nouvelles connaissances, il sera possible notamment d’étendre leur utilisation au nord du Québec et de mettre à l’essai de nouvelles approches de simulation qui préciseront la compétitivité de la géothermie dans le Nord.


Partenaires et collaborateurs


Organismes du milieu

  • Corporation foncière Nayumivik
  • Société Kuujjuamiut
  • Cree Nation Government
  • Whapmagoostui First Nation
  • NV Kuujjuarapik


Entreprises

  • Nunatech-Englobe
  • Induktion Géothermie
  • CIMA+


Organismes gouvernementaux et institutions de recherche

Au pays

  • Centre d’études nordiques (CEN)
  • Centre TERRE, Cégep de Jonquière (CCTT)
  • Nergica, Cégep de la Gaspésie et des Îles (CCTT)
  • Transition Énergétique Québec, Gouvernement du Québec
  • Commission géologique du Yukon, Gouvernement du Yukon
  • Commission géologique des Territoires du Nord-Ouest, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest

À l’étranger

  • BRGM (France)
  • Université de Rennes 1 (France)
  • Politecnico di Torino (Italie)
  • Università di Torino (Italie)
  • Háskólinn í Reykjavík (Islande)
  • Kungliga Tekniska högskolan (Suède)
  • Universidad de Medellín (Colombie)

À propos du titulaire

Jasmin Raymond, professeur

Titulaire de la Chaire de recherche INQ sur le potentiel géothermique du Nord

Hydrogéologue de formation, Jasmin Raymond a obtenu un doctorat de l’Université Laval et a réalisé des recherches postdoctorales à l’INRS grâce à une bourse Banting. Intéressé par la géothermie, il mène à l’INRS des recherches sur les ressources de basse et moyenne température, incluant les systèmes de pompes à chaleur. Réalisés en collaboration avec des concepteurs, des opérateurs et des manufacturiers du secteur de la géothermie et basés sur des essais de terrain et la modélisation numérique, ses travaux de recherche visent à générer des innovations scientifiques et technologiques en vue d’optimiser l’efficacité et la rentabilité des systèmes géothermiques. En plus d’être titulaire d’une chaire de de l’Institut nordique du Québec, il codirige un groupe de recherche international sur l’énergie géothermique soutenu par l’UNESCO. Il participe aussi au groupe d’experts de l’Association canadienne de normalisation sur les pompes à chaleur géothermique et au comité technique de géothermie chez Geoscience BC. Le professeur Raymond, qui enseigne les fondements de l’énergie géothermique, est coauteur d’un rapport de la Commission géologique du Canada sur le potentiel de cette source d’énergie au pays. Il a récemment obtenu le prix Colloquium de la Société canadienne de géotechnique.

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