- Vie universitaire
Un événement fédérateur autour d’un thème essentiel pour l’essor sociétal et économique du Québec.
Le grand rendez-vous INRS sur les ruralités
Près de 200 personnes se sont réunies en vue de la création d’un nouveau centre de recherche et de formation de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) sur les ruralités, dans le cadre de l’événement « Le grand rendez-vous INRS », qui s’est tenu les 22 et 23 mars à Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix. Un vif succès sur tous les plans !
Pendant deux journées de consultation, les forces vives de la recherche, des milieux politiques et de pratiques, ont échangé et réfléchi, ensemble, à une recherche durable, humaine et tournée vers l’avenir des territoires et des communautés rurales.
« Je tiens à réitérer que c’est avec vous que l’INRS aspire à définir les contours de ce nouveau centre, a souligné Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS, lors de son mot de bienvenue. Notre mission de recherche et de formation aux cycles supérieurs est historiquement dirigée vers le développement économique, social et culturel du Québec. »
L’INRS a été heureux d’accueillir Christyan Dufour, maire de L’Isle-aux-Coudres; Alexandre Girard, maire de Notre-Dame-des-Monts; Odile Comeau, Préfète de la MRC de Charlevoix-Est et mairesse de Saint-Irénée; Claire Gagnon, mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs; Karianne Bourassa, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré; Patrick Lavoie, maire de Saint-Hilarion; Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS; Michael Pilote, maire de Baie-Saint-Paul; Michel Couturier, maire de La Malbaie.
Des chercheuses et chercheurs, citoyennes et citoyens, personnes élues ou employées des gouvernements municipal, provincial et fédéral, de même que les personnes intervenant dans ce domaine de recherche, à travers le Québec, ont rejoint les membres de la communauté de l’INRS.
L’auteur innu Michel Jean y a présenté une conférence pleine de poésie et d’humour. Il a proposé une vision ouverte sur la reconnaissance du territoire avec un regard équitable et inclusif.
La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a envoyé une vidéo en appui au projet. Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, qui n’a finalement pas pu être présent en personne, a également envoyé un mot pour soutenir cette étape de consultation portée par l’INRS.
La conférence d’ouverture de Pierre-Henri Gouyon, professeur émérite au Muséum d’histoire naturelle de Paris, a également été teintée d’humour. Toutefois, c’est l’importance de changer son regard sur la science elle-même qui a été au cœur de sa présentation.
Le chercheur français a insisté sur l’importance d’une approche multidisciplinaire par souci de préservation de la biodiversité et sur le fait que la ruralité soit au centre des enjeux futurs de la planète. L’évolution de la biodiversité doit reprendre ses marques, puisque celle-ci est aussi importante que les questions reliées au climat.
La conférence du chercheur a été suivie par une présentation de la démarche pour imaginer les fondations de ce projet rassembleur par Émilie-Jade Poliquin, responsable de projet à l’INRS.
Pendant les pauses de l’après-midi, cinq étudiantes et les étudiants de l’INRS ont pu partager le fruit de leurs recherches à travers des affiches scientifiques. Les membres étudiants ont été sélectionnés dans le cadre de Journée scientifique de l’INRS, en mars 2023.
Sous le thème « la recherche partenariale comme vecteur de mobilisation et de transfert de connaissances », les cinq panélistes ont présenté des exemples démontrant le fort potentiel de la recherche partenariale pour l’avancement de la science et de la société.
Les participantes et les participants se sont ensuite réunis en groupe de 6 à 8 personnes pour imaginer le centre et les recherches possibles dans le cadre d’ateliers collaboratifs. L’animation était menée par par Marie-Jules Bergeron et Jean-Sébastien Bouchard, de En mode solutions.
Lors de son mot de clôture, Luc-Alain Giraldeau a rappelé le mode opératoire de l’établissement de recherche et de formation en matière de programmation scientifique. « La journée de travail se termine, mais pas la discussion, a-t-il conclu à la fin de la journée. Vous êtes parties prenantes de ce projet de centre sur les ruralités et nous espérons la suite de ces discussions. »
Il a aussi remercié les personnes présentes et souligné l’intérêt particulier de l’INRS quant à leurs expériences diversifiées des ruralités. En effet, l’un des objectifs de cette consultation était de pouvoir compter sur ces expertises pour mener à bien le projet de ce futur centre de l’INRS.
C’est au printemps 2022 que l’INRS démarre officiellement le projet, à la suite de l’obtention d’un financement accordé par le ministère de l’Enseignement supérieur. Le Bureau de projet de l’INRS est ainsi créé et les analyses de faisabilité s’amorcent. La consultation est chapeautée par Émilie-Jade Poliquin, responsable de projet, et son équipe.
Une fois implanté dans Charlevoix, une région toute désignée pour l’accueillir, le nouveau centre de recherche représentera une avancée significative pour l’INRS dans sa mission de développement économique, social et culturel du Québec.
Pour en savoir plus sur le Grand rendez-vous de l’INRS sur les ruralités
Crédit photos : Clotilde De Swarte