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L’INRS récompense ses diplômés

5 juin 2015

Mise à jour : 11 mai 2023


Une vingtaine de diplômés ont été récompensés lors de la collation des grades l’INRS qui a eu lieu le 30 mai 2015 à Montréal. Ces diplômés se sont démarqués par leurs réalisations et la qualité de leur dossier universitaire.

Prix du meilleur mémoire de maîtrise

Hélène Carlettini, diplômée de la maîtrise en microbiologie appliquée, pour son mémoire intitulé Prédiction expérimentale de mutants résistants aux inhibiteurs chez la beta-lactamase BlaC de Mycobacterium tubercuclosis. Réalisé sous la direction du professeur Nicolas Doucet du Centre INRS–Institut Armand-Frappier, ce mémoire présente des avancées en infectiologie qui permettent la prédiction de mécanismes de résistance aux antibiotiques avant leur apparition dans la nature et en milieu clinique.

Tung Duong Nguyen, diplômé de la maîtrise en télécommunications, pour son mémoire réalisé sous la direction du professeur Long Le du Centre Énergie Matériaux Télécommunications, et ayant pour titre Optimal Energy Management for SmartGrids Considering Thermal Loas and Dynamic Pricing. Il a développé des solutions novatrices en matière de gestion de l’énergie pour les maisons intelligentes et les microréseaux électriques intelligents qui permettent de réaliser des économies importantes.

Gabrielle Perras Saint-Jean, diplômée de la maîtrise en études urbaines, pour son mémoire Résister au quotidien : perspective féministe sur les stratégies des aides familiales migrantes pour contrer l’isolement réalisé sous la direction du professeur Xavier Leloup du Centre Urbanisation Culture Société et la codirection de la professeure Chantal Robillard. Elle a mis en œuvre un dispositif original de recherche, combinant travail théorique approfondi et enquête de terrain, pour explorer un sujet très peu étudié, la situation des aides familiales migrantes.

Jean-Baptiste Torterotot, diplômé de la maîtrise en sciences de la Terre, pour son mémoire Effet des ponceaux forestiers sur la distribution de la diversité génétique chez l’omble de fontaine au sein d’un bassin versant boréal, réalisé sous la direction du professeur Normand Bergeron du Centre Eau Terre Environnement et la codirection du professeur Louis Bernatchez. Il a montré que la fragmentation de l’habitat des rivières par les ponceaux forestiers entraîne une diminution de la diversité génétique des populations d’ombles, ce qui représente une avancée significative pour la gestion des populations de poissons.

Prix de la meilleure thèse de doctorat

Prix du meilleur mémoire de maîtriseDiplômé du doctorat en télécommunications, Mohammad Reza Ashrafi a notamment introduit de nouveaux concepts et des techniques originales de traitement du signal optique. Sa thèse Fiber-Optics Arbitrary Waveform Generation a été dirigée par le professeur José Azaña du Centre Énergie Matériaux Télécommunications.

Diplômé du doctorat en sciences de la Terre, Stephen Dugdale a contribué à l’avancement de connaissances favorisant le maintien des populations de saumons dans les rivières chaudes dans sa thèse Analyse de la variabilité spatio-temporelle des refuges thermiques à l’échelle du paysage lotique : importance pour les populations de saumon atlantique (Salmo salar). Réalisées sous la direction du professeur Normand Bergeron et la codirection du professeur André St-Hilaire, tous deux du Centre Eau Terre Environnement, ses recherches lui ont valu le prix MITACS d’innovation technologique exceptionnelle.

Diplômée du doctorat en études urbaines, Sophie Leblanc-Van Neste a, quant à elle, étudié le rôle de la société civile dans la construction politique de la métropole vue à travers l’épineux dossier de la mobilité. Réalisée sous la direction du professeur Gilles Sénécal du Centre Urbanisation Culture Société, sa thèse Place-Framing by Coalitions for Car Alternatives: a Comparison of Montreal and Rotterdam est exemplaire par son approche comparative et ses innovations méthodologiques, notamment le croisement des analyses de discours et de réseaux.

Diplômé du doctorat en biologie, Ahmad Saleh a mené des recherches originales qui ont permis de résoudre certaines questions restées sans réponse depuis plus de 50 ans. Réalisée sous la directeur du professeur Éric Déziel du Centre INRS–Institut Armand-Frappier, sa thèse Genetic and Metabolic Studies on Rhamnolipids Biosynthesis in Pseudomonas aeruginosa contribue à l’avancement des connaissances dans le domaine des savons d’origine bactérienne.

Prix du leadership étudiant

Diplômé du doctorat en biologie, Francis Antoine a pris part à de nombreuses activités au Centre INRS–Institut Armand-Frappier. Il a été actif au sein de divers comités, par exemple ceux du Réseau des diplômés, des études supérieures et du programme de doctorat en biologie, sans oublier sa participation au comité d’organisation de « Parlons Science ».

Diplômé du doctorat en sciences de l’énergie et des matériaux, Kevin Armstrong a été représentant santé-sécurité au sein de l’Association étudiante du Centre Énergie Matériaux Télécommunications, membre de la commission des études et de la recherche, en plus de présider la Fédération des étudiants de l’INRS. Tout récemment, il a cofondé sa propre entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces industrielles sur mesure à base de plastique renforcé de fibres.

Diplômée de la maîtrise en études urbaines, Sara-Maude Boyer-Gendron a été membre de plusieurs comités mandatés pour organiser des événements scientifiques. Elle a notamment fait partie du comité organisateur d’un colloque étudiant novateur en études urbaines qui a permis à des participants de divers horizons d’échanger sur des intérêts respectifs et communs.

Diplômé du doctorat en sciences de l’eau, Dominic Ponton a été actif au sein de l’Association étudiante du Centre Eau Terre Environnement et de la Fédération étudiante de l’INRS. De plus, il a participé à l’organisation de divers événements, entre autres l’accueil des nouveaux étudiants et les portes ouvertes du centre. Il a aussi été membre de l’équipe du projet sur le traitement de l’eau au Nicaragua, finaliste à Forces Avenir en 2013.

Prix du rayonnement international

Diplômé du doctorat en sciences de l’énergie et des matériaux, Bruno Albertazzi ouvre de nouvelles perspectives pour étudier le rôle des champs magnétiques en astrophysique aussi bien qu’en fusion thermonucléaire. Publiés dans la prestigieuse revue Science, les résultats de ses recherches permettent d’expliquer comment la matière issue d’étoiles jeunes peut se propager sur des distances astronomiques, soit des centaines de fois la distance de la Terre au Soleil tout en restant confinée en un jet étroit.

Diplômée du doctorat en études urbaines, Sandrine Jean a participé à plusieurs conférences d’envergure internationale, entre autres au congrès de l’Association américaine des géographes en 2015 à Chicago et de l’Association américaine d’anthropologie en 2014 à Washington. Elle a aussi pris part à une conférence internationale à Paris sur les classes moyennes chapeautée par l’Economic and Social Research Council, ainsi qu’à celle de l’Association internationale de sociologie à Amsterdam.

Thi Hanh Pham, diplômée du doctorat en biologie, a publié les résultats de ses recherches sur la stratégie de transcription de différents densovirus dans 10 journaux scientifiques, dont sept à titre d’auteure principale. D’autres ont été soumis ou sont en préparation dont trois comme première auteure. De plus, elle a présenté ses travaux dans des conférences internationales en Europe, en Chine et aux États-Unis. Pendant ses études, elle a coopéré à de nombreux projets de recherche avec des organisations universitaires et industrielles provenant d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord.

Isabelle Proulx, diplômée du doctorat en sciences de l’eau, a reçu le prix de la meilleure présentation étudiante lors du 5e congrès mondial de la Société de toxicologie et de chimie environnementale en Australie. Cette récompense couronnait une présentation orale intitulée Why bother to identify animals used for contaminant monitoring? De plus, elle a été doublement honorée par le Chapitre Saint-Laurent qui lui a remis le prix d’excellence pour son projet de doctorat et un 2e prix pour une présentation orale.

Prix pour l’innovation

Diplômé du doctorat en télécommunications, Faouzi Bellili a fait preuve d’un grand sens de l’entrepreneuriat et d’une pleine maturité dans la réalisation de projets collaboratifs de recherche avec des partenaires industriels dont Huawei Canada. Il a aussi joué un rôle de premier plan dans le développement et l’exécution d’un axe principal d’une recherche internationale financée par Qatar Foundation et réalisée en collaboration avec les universités Texas A&M et Politecnico de Torino. Il participe actuellement à un projet de prototypage des solutions algorithmiques qu’il a développées ainsi qu’à leur transfert technologique à Nutaq, un leader mondial dans la commercialisation des nouveaux produits et solutions en sans-fil.

Diplômé du doctorat en biologie, Guillaume Brault a démontré un intérêt marqué pour le développement de partenariats de recherche collaboratifs entre le monde universitaire et l’entreprise privée. Il a consacré la majeure partie de ses études à mettre au point des technologies d’expression, d’isolation et de caractérisation de nouvelles enzymes lipolytiques inconnues provenant de sources métagénomiques. Ces technologies sont en voie d’être commercialisées par deux PME qui jouent un rôle clé dans le monde des saveurs, parfums et arômes naturels au Québec. Il vient de lancer sa propre entreprise biotechnologique qui bénéficie d’une bourse de démarrage du FRQNT-PROTEO et lui a valu très récemment un prix Mitacs de l’entrepreneuriat.

Diplômé du doctorat en sciences de l’eau, Amine Mahmoudi s’est distingué par la qualité de ses travaux sur la transformation du lactosérum en produits à valeur ajoutée par le biais d’un procédé de fermentation. Réalisés en collaboration avec une entreprise en démarrage, ses travaux visent non seulement l’amélioration des connaissances, mais aussi leur transfert vers le milieu utilisateur dans une perspective de rentabilité économique. Il a aussi participé à l’élaboration de deux demandes de brevet à titre de co-inventeur. Le procédé qu’il a développé et mis à l’échelle est en voie de commercialisation.

Diplômé du doctorat en démographie, Guillaume Marois a, quant à lui, a développé un modèle de microsimulation original et performant. En plus de pouvoir projeter la population par âge, sexe et langue à l’échelle des municipalités, ce modèle inédit peut aussi être utilisé à des fins prospectives, entre autres pour mesurer l’effet des plans d’aménagement sur la distribution future de la population dans une région métropolitaine. Il a réussi à surmonter des difficultés que posent les projections à petites échelles géographiques, en intégrant différentes approches provenant de disciplines variées comme la démographie, la sociologie, l’économie et la géographie.

La directrice générale de la Fondation universitaire Armand-Frappier de l’INRS, madame Muriel Amar, a remis une bourse de 500 $ à tous les lauréats des Prix pour l’innovation.

Félicitations à tous les lauréates et lauréats!