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L’INRS se dote d’une nouvelle chaire en nanobiophotonique  

14 janvier 2025

Mise à jour : 13 janvier 2025

L’équipe de recherche met leurs expertises en physique, chimie, photonique et biotechnologie au service de la santé au Québec, tout en formant la relève scientifique à travers des projets de recherche de haut niveau.

Photo : Adobe stock

L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a le plaisir d’annoncer la création de la Chaire en nanobiophotonique, entièrement financée par la Fondation de l’INRS, à raison de 100 000 $ par année pour cinq ans. 

En codirigeant cette nouvelle chaire, les professeurs de l’INRS Marc A. Gauthier et Jonathan Perreault portent ainsi plus loin leur collaboration de longue date. « Originalement installé au Centre Énergie Matériaux Télécommunications, j’ai rejoint le professeur Perreault sur le campus Laval de l’INRS, où se trouve le Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, pour optimiser la coopération dans le cadre de la Chaire. »

Professeur Marc-Andre Gauthier

« On tient pour acquis que c’est facile de faire parler, par exemple, un physicien avec un clinicien, mais ce n’est pas le cas! Il faut se côtoyer en laboratoire, échanger, explorer des avenues ensemble… Les projets de recherche de la Chaire mettent de l’avant cette interdisciplinarité, si riche en opportunités et en découvertes. »

Marc A. Gauthier, professeur spécialiste en chimie dynamique

C’est d’ailleurs pour pouvoir élargir l’éventail des possibles que les cotitulaires de la Chaire se sont adjoint la collaboration de leurs collègues Jinyang Liang et Maya Saleh, professeur et professeure à l’INRS à titre de chercheurs associés.  

Cette interdisciplinarité s’inscrit en toute cohérence avec la valeur profonde de collaboration qui dicte les actions de l’INRS. La directrice générale de la Fondation de l’INRS, Mme Élise Comtois, renchérit : « La Fondation utilise un fonds de dotation pour mettre sur pied la Chaire en nanobiophotonique, notamment afin d’intensifier et de valoriser les efforts d’intégration et de synergie entre les différents centres de l’INRS. La mise en relation des expertises stimule l’ébullition et maximise les retombées pour la population. » 

La Chaire en nanobiophotonique de l’INRS présente en effet un potentiel d’impact inouï, notamment au chapitre tant de la détection que du traitement des cancers. Situés à l’intersection de la chimie pharmaceutique, de la biologie moléculaire, de l’immuno-oncologie et de l’imagerie ultrarapide ainsi que de la biophotonique, ses travaux s’intéressent aux aptamères – de courts fragments d’ADN – en tant qu’agents de reconnaissance réactifs et explorent la possibilité de concevoir des outils plus performants pour l’analyse d’échantillons de tissus humains. Le professeur Perreault envisage des retombées significatives pour la population.

« Concrètement, il pourrait en résulter des avancées notables en médecine de précision et des approches diagnostiques et thérapeutiques plus efficaces en immuno-oncologie, entre autres applications médicales. » 

Jonathan Perreault, professeur spécialiste en microbiologie

Enfin, la Chaire représente des possibilités de formation hors du commun pour les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs. « Les enjeux de la société québécoise sont complexes et en appellent à des solutions multifacettes. La Chaire est un véhicule supplémentaire pour favoriser cette interdisciplinarité essentielle à la formation d’une relève scientifique capable de relever les défis futurs », de résumer Mme Comtois.