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L’INRS solidaire face à la tragédie de Kamloops

1 juin 2021 | Julie Robert

Mise à jour : 24 septembre 2024

L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et toute sa communauté unissent leur voix à celles des établissements universitaires à travers le Canada, en soutien aux membres de la Première Nation des Tk’emlúps te Secwépemc, à la suite de la tragédie du pensionnat de Kamloops.

L’annonce de la découverte d’une fosse commune où sont enterrés 215 enfants autochtones sur le site de l’ancien pensionnat, en Colombie-Britannique, nous a toutes et tous bouleversés.

« Nous soutenons la volonté et l’engagement de la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc de faire la lumière sur ce drame. Cette tragédie reflète un chapitre sombre et important de l’histoire du Canada qui ne doit jamais être oublié », a mentionné le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Giraldeau.

En 2015, le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada invitait les différentes instances gouvernementales à collaborer avec les collectivités autochtones pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies visant à repérer, documenter, entretenir, commémorer et protéger les cimetières ou d’autres sites où des enfants qui fréquentaient ces pensionnats ont été inhumés, ainsi qu’à honorer la mémoire des enfants décédés.

La communauté de l’NRS endosse cet objectif et souhaite adresser ses sincères condoléances aux familles des enfants concernés par ce terrible événement et aux instances des Premières Nations, des Métis et des Inuit. « Nos condoléances vont aussi à tous les survivants et survivantes des pensionnats et à leurs familles », a ajouté M. Giraldeau.

L’INRS mettra en berne ses drapeaux dans tous ses centres, à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, afin d’honorer la mémoire des victimes.

Aujourd’hui, alors que débute le Mois national de l’histoire autochtone, l’INRS réaffirme son engagement à reconnaître les enjeux autochtones dans les préoccupations sociétales d’hier et d’aujourd’hui, et à répondre à celles-ci en contribuant à mettre en valeur l’apport des Autochtones à la recherche universitaire, à la science et à l’avancement des connaissances.

« Afin d’aller de l’avant dans nos projets de réconciliation, de reconstruction et de décolonisation, nous devons mieux connaître notre passé et en documenter les jalons jusqu’à nos jours. Il est de notre responsabilité, en tant que chercheuses et chercheurs, d’entendre les voix autochtones, d’en reconnaître la pertinence et d’en comprendre la portée », confie Carole Lévesque, professeure titulaire à l’INRS, qui a créé en 2001 le Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones DIALOG. Ce réseau compte aujourd’hui une centaine de chercheuses et chercheurs issus de quelque 20 universités dans le monde, des étudiantes et étudiants de nombreuses disciplines ainsi que des leaders et des intellectuelles et intellectuels autochtones de divers horizons.