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Les travaux de cette chaire sont terminés.
La Chaire de recherche du Canada en écotoxicogénomique et perturbation endocrinienne a pour objectif de déterminer les effets moléculaires et cellulaires des contaminants environnementaux chez les espèces aquatiques. La caractérisation des mécanismes d’action des substances toxiques aidera les décideurs du Canada à mieux gérer le risque de contaminants dans notre environnement.
Valérie Langlois, professeure
Les polluants existants et émergents sont produits et rejetés dans les milieux aquatiques (ex: le pétrole, les pesticides, les produits pharmaceutiques, etc.). Ces substances toxiques ont été associées à des conditions de santé défavorables chez les vertébrés, notamment la mortalité, les retards de développement, les malformations, les maladies et les perturbations hormonales. Au Canada, 44% des espèces et sous-espèces d’amphibiens sont inscrites comme étant en voie de disparition ou menacées par le Comité sur la situation des espèces en péril. La présence de polluants dans l’environnement pose un défi important pour la santé des écosystèmes et est l’un des facteurs contribuant au déclin des populations d’amphibiens.
Ce programme de recherche utilise une approche intégrative pour étudier les effets des substances toxiques chez les vertébrés aquatiques et pour mieux comprendre la régulation moléculaire des systèmes hormonaux qui sont souvent la cible de perturbateurs endocriniens (par exemple, les hormones thyroïdiennes et stéroïdes).
Les objectifs globaux du programme de recherche sont de repenser fondamentalement la façon dont les axes endocriniens sont actuellement compris pour mieux comprendre les effets des perturbateurs endocriniens et pour déterminer les effets moléculaires et cellulaires des contaminants à fort potentiel d’altération du développement, du métabolisme et de la reproduction des animaux. Pour ce faire, une méthodologie de pointe en endocrinologie et écotoxicologie comparatives sera utilisée.